La révolution du livre de poche
26 mars 2013 23:54, par Matthieu Hague
Une question m’étreint : passé le ton méprisant du bonhomme, ne dit-il pas que le passage d’un savoir largement accessible pousse à l’illusion d’une possession dus avoir ? Lire est bien, mais la compréhension d’un texte est au-delà de la simple lecture ; l’analyse d’un travail sérieux (ou d’un travail de cochon devant être réfuté) pose comme problématique que la simple lecture n’est pas suffisante. Or une "vulgarisation" du savoir (que ce terme est mal choisi, je vous prie de m’excuser) sans un apprentissage de l’analyse, n’est-ce pas finalement donner des illusions de connaissances, plutôt que la connaissance elle-même.
Après tout comme dit M.SORAL "à vous de faire le boulot : lisez", sous-entendu que la lecture est un labeur (au sens noble : le labour qui fait germer les champs, mais encore faut-il être laboureur compétent).
Voilà, juste pour donner un avis à contre-courant.