Caracas va toujours de l’avant. Ce type de comportement anti-impérialiste gonfle de plus belle les USA qui s’attendent avoir affaire à de simples larbins comme partout ailleurs. Effectivement, le Venezuela, du feu Président Chavez (paix à son âme), représente tout ce que les USA détestent le plus chez les autres : l’affirmation de soi, l’indépendance politico-économique, diplomatie hors du commun, nationalisation des secteurs clés de l’économie, l’intégrité territoriale et aussi l’amour de son peuple sans oublier que le Venezuela est dans la SPHÈRE D’INFLUENCE DES USA. Toutes les conditions sont réunies pour que les USA essayent de se mettre dans la poche les collabos notoires, ceux-là mêmes que Chavez a réussi à exclure en 1999. Maintenant, je crois que certains Pachas du Venezuela se sont vus pousser des ailes et n’attendent que le signal de Washington pour opérer. Je me souviens, il y a deux semaines, la communauté vénézuélienne de Miami festoyait en apprenant la mort d’Hugo. Ces expatriés frustrés et nourris par la culture américano-capitaliste, attendent le moment opportun pour semer la pagaille dans le pays. Ce sont pour la plus part des bourgeois qui n’ont pas honte de dire qu’ils veulent bien vendre leur pays au plus offrant (et non ce n’est pas une lecture simpliste et dépourvue d’analyse pertinente). Le libre marché est ce qu’ils souhaitent et il faut dire que le niveau de vie du Vénézuélien lambda ne les intéresse pas du tout. C’est à partir de cette faille interne, car elle existe vraiment, que Washington va œuvrer dans l’abjection la plus totale. Le corps diplomatique américain est infesté de collabos qui viennent de par le monde vendre leurs services à l’Empire pour se tailler une place dans le Department of State. Il faut s’attendre à tout et même Capriles essaye de jouer aux hommes en menaçant Nicolas Maduro ! HAHAHA il a un sens de l’humour décalé celui-là, il ne sait pas que ce n’est pas que sa famille de rescapés qui va voter on dirait !