témoignage :
* Je n’ai jamais connu mon père, et ai été éduqué par ma seule mère. Même si au yeux de la société, j’ai l’air de m’en "sortir", je paie mon loyer, j’ai fait des études, évité les drogues, etc. le désastre psychologique est total : j’ai manqué de repères, je suis tombé dans la combine des communautés de la séduction, perdu ma dignité d’Homme, je me suis mal orienté, je me demande constamment où va ma vie, etc.
* Je me suis surpris une fois à penser que Alain Soral, rien que par ses vidéos, son parcours de vie, était le Père que j’ai jamais eu..
* L’absence de Père m’a tellement traumatisé, qu’à 29 ans, ma décision est prise : je ne ferai jamais d’enfants ; je ne sais déjà pas moi-même comment me gérer..
* Je n’en veux pas à ma mère, elle a fait ce qu’elle a pu.
* Peut-être que c’est moi qui suis un cas social à part, que c’est moi le problème et non le système.
* Quand je vois Pujadas exprimer ces faits par ces mots : "le droit à l’enfant", j’aimerais lui demander : et le droit à l’éducation ?
* Faire des enfants pour en faire des consommateurs abrutis et finis jusqu’à consommer et vendre leur propre chair, c’est ça le modèle ??
* Ce que je vois, c’est un système qui va droit dans le monde de Gattaca.
* Il n’existe pas de mot pour ce déracinement complet. C’est bien pire que tous les racismes que l’humanité a connu. Utiliser sa chair pour mieux consommer (on la voit à côté d’une piscine, comme si elle avait réussi sa vie).
* Pujadas vend son sujet comme étant "controversé". Si je l’avais en face, je lui demanderai : si l’objet de ton journal de merde est de prendre des sujets controversés, pourquoi tu parles pas de Alain Soral, des idées de Chouard, etc. elle sont controversées aussi, non ?