j’ai plus que l’impression que l’on noircit là où il ne faudrait pas. Certes l’ambiance à la cour pontificale n’est pas réjouissante pour les admirateurs du "sermon sur la montagne, mais les deux millénaires de la vie au Vatican en ont vu bien d’autres, des faux papes des papes sodomites et de vrais potentats guerriers chefs temporels bref l’église en a vu d’autres . Mais ce qui est inquiétant c’est la déliquescence de la foi catholique chez les chrétiens eux mêmes en Occident. Jusqu’à la Revolution française on acceptait sans problème un anticléricalisme bien fondé mais on restait fidéle aux fondamentaux sacrés de la foi chrétienne et notamment de la loi naturelle . Dans le passé les frasques des Borgia étaient dans l’esprit du peuple bien dissociés de la foi , et on savait qu’un bon successeur au trônede Pierre arrangerait les choses. Ce peuple existe encore mais son soutien reste sentimental, je me souviens des MJ organisés par JP II et le délire des jeunes auprés de lui mais si on creusait on remarquait qu’ils ignoraient beaucoup du contenu exigeant des Evangiles et que le pape était d’abord pour eux un papy bien cool.. Je crains que les catholiques attendent d’abord de lui cela , du beaume sur la grisaille de leur vie. Certes ils espèrent un pape ferme qui continue à leur donner des repères mais curieusement se mêlent trés peu des "affaires" de leur clergé en espérant que le Saint Esprit agira sans leur participation.
Ce qui se passe politiquement et financièrement au Vatican est l’arbre qui cache non pas tant la fôrêt mais le désert vide, videde ses moines contemplatifs qui excédés par la dérive scandaleuse de son clergé sortaient comme St Bernard ou Hildegarde de leur chère solitude pour remettre les choses en ordre.