L’acte en lui-me n’est pas surprenant. Ces grognasses veulent de la provocation confortable et sans danger. Juste histoire d’insulter la mémoire de ceux qui sont le moins capables de se défendre : les morts. Elles restent cohérentes dans leur lâcheté et leur bassesse.
Par contre, dans l’article ils parlent de "profanation". C’est un monument commémoratif à des morts, mais pas une tombe, ce n’est donc pas sacré, et ne peut être profané, mais seulement dégradé. Ou sinon, il faut admettre que les mémoriaux à la Shoah qui parsèment nos villes sont aussi des lieux sacrés.
On oublie souvent que des étrangers ont donné leur vie pour la France depuis des temps très reculés. A ma connaissance, la trace la plus ancienne d’une aide militaire extérieur, c’est la Garde Écossaise, officiellement fondée au tout début du XVe siècle, mais remontant probablement à l’Auld Alliance. Puis il y a eu les Suisses, dont nombre de rues portent encore le nom dans nos villes. Au XVIIIe siècle, il y a eu des lanciers polonais, des hussards, qui souvent n’étaient pas que simples soldats mais aussi des nobles qui ont tout abandonné pour la France. Pendant la Révolution, attirés par l’idéal émancipateur, beaucoup d’étrangers ont rejoins nos armées. Plus récemment, ce sont les soldats issus des colonies qui ont donné leur vie pour protéger la patrie. Sans oublier ces russes, dont la mémoire a été lâchement souillée au nom d’exhibitionnistes dégénérées.
Une pensée pour tous ces hommes qui ont cru en la France au point d’abandonner leur pays, leur famille, et de sacrifier leur vie. C’est une souffrance et une honte que la France aujourd’hui se montre indigne de leur sacrifice.