Mali : la France prise la main dans le sac !
9 février 2013 18:07, par Erdoval
On sait bien que la lutte contre le terrorisme qui sert de prétexte aux opérations menées tant par l’Amérique que par la France n’est pas crédible car celles-ci n’hésitent pas à se servir des organisations terroristes pour créer dans les pays à envahir des situations qui vont alors justifier leurs opérations militaires. Et continuer à les entretenir pour fragiliser les Etats concernés afin d’éviter qu’ils aient la capacité de s’opposer au pillage de leurs ressources. Alors pourquoi une ex haute fonctionnaire des USA se permet-elle de faire des révélations apparemment destinées à gêner la France ? Il est probable qu’elle ne le fait pas sans l’aval de sa hiérarchie ; elle le fait même probablement sur instruction. Cela révèlerait-il une autre dimension de l’opération française au Mali ? La France ne chercherait-elle pas à gêner d’autres formes de terrorisme, tels que le trafic de drogue dans la bande sahélienne dont on sait bien qu’il sert à fragiliser les Etats européens tout en dégageant des profits indispensables pour financer les opérations militaires américaines. Et même sans aller jusque là, on peut au moins dire que ces pseudo-révélations démontrent que la puissance américaine ne travaille que pour elle et qu’un allié n’est qu’un vassal. Les USA sont certainement très contrariés de cette expédition française au Mali qui de fait met un frein à la volonté hégémonique de l’Amérique en Afrique. D’où la solitude dans laquelle la France se trouve, sans réels soutiens de la part ni de l’Amérique ni des pays européens, plus atlantistes que la France. Et au delà du Mali il y a l’Algérie : la France a tout intérêt à contrecarrer l’objectif évident de déstabilisation de ce très riche pays non aligné. On a bien vu que dès le début de l’opération Serval l’Algérie a été attaquée. Curieuse coïncidence ! Mais les militaires algériens on su réagir et montrer qu’ils savaient répondre à un acte de guerre. Et on voit bien actuellement qu’un nouveau printemps tunisien pourrait avoir été fomenté (l’assassinat d’un leader de l’opposition ne sert pas les intérêts du parti au pouvoir) avec l’espoir cette fois d’une contamination de l’Algérie.