Un pays qui voudrait avoir une monnaie forte aurait parfaitement raison. Il faut pour cela obéir à un principe : avoir un appareil de production qui exporte des produits à forte valeur ajoutée, d’une robustesse supérieure à ses concurrents (cf. l’obsolescence programmée) et jouissant d’une très grande réputation.
Et c’est ce que fait grandement l’Allemagne aujourd’hui qui se fout du taux de change de l’euro vu que les pays achèteront quoi qu’il arrive ses machines-outils.
Par conséquent, le débat en France qui voudrait une baisse du taux de change est une nouvelle fois un constat d’échec implicite du relatif déclib de la politique industrielle de notre pays.
Et pourtant, on pourrait faire au moins aussi bien que l’Allemagne !