La maturité étant le stade, qui par définition précède celui de la pourriture, il serait temps que ce fruit trop mûre de l’immobilier éclate.
En 1996 j’ai acheté ma tranche de pain d’épice dans une ville nouvelle en IDF, 700 000 de nos regrettés Francs, cette tranche de pain d’épice coute aujourd’hui 300 000€ à l’achat, la surface restant la même, l’environnement étant identique.
N’ayant pas poussé les murs, et fait que les aménagement nécessaires, a aucun moment je pourrais justifier d’une réelle plus value, pourtant le prix a subit une considérable (et pas seulement de lapin) augmentation de presque 3 fois en 15 ans.
Ce qui est encore plus choquant c’est de connaitre le prix de la construction neuve en 1977 soit 175 000 Fr.
La valeur actuelle étant de plus de 10 fois celui de la construction neuve, on peut se poser la question de savoir si dans la même période de temps les salaires ont évolués sur la même courbe, que nenni.
Par contre les banquiers, eux ont bien encaissé cette différence...
Je précise que je ne suis que dans la banlieue "prolo" de la ville nouvelle de St Quentin en Yvelines (a coté de Trappes) donc rien de comparable avec le chic des Versailles et autres Saint Germain en Laye, etc...
Ce que je trouve choquant c’est la disproportion entre le prix de ces mètres carrés minus et le coût d’un loyer ou même d’un crédit actuel.
Comment les gents peuvent-ils espérer un avenir meilleur, on est déjà dans la survie !!!
La chute risque d’être brutale, et tant mieux pour le plus grand nombre, il est scandaleux d’avoir autant de toit en France et à des prix encore si inaccessible...