Ce modèle ne me semble pas idéal (je vais m’expliquer).
Certes le traitement des bêtes est largement supérieur et enviable à ce qu’on peu voir dans les batteries.
Mais ça coute énormément :
* organisation des portions
* stabulation énorme et dernier cris
Les exploitants sont surement endetté jusqu’au cou, au profit d’une banque à la Crédit Agricole qui n’hésitera pas à prendre l’hypothèque.
Ce genre de choses est aussi surement largement subventionné.
C’est un peu comme les salles de billard chez Google, enviable mais rare et pour des privilégiers.
Je viens de finir "graines de permaculture". La permaculture d’accorde plus à un modèle équilibré moins consommateur d’énergie qui travaille avec la nature plutôt que la distordre.
Sur l’élevage, j’ai pris note quelques techniques :
"Le fourrage en stock sur pieds".
Habituellement, les bêtes sont en hiver dans l’écurie et grignote progressivement le foin des granges ou l’ensilage réalisé à la belle saison (plus "moderne").
Ce n’est pas spécialement pour le froid car un bovidé le tolère bien mais pour des questions d’érosion des sols plus délicates en saisons froides.
Ce fourrage vise à garder une partie des prairies non-fauchée qui vont pousser et geler sur place ce qui donnera des portions à pâturer pour l’hiver. D’un point de vu érosion, les racines se développent et garde le sol.
Il y a aussi préconisation sur "le bois de fourrage".
Par exemple le frêne est très nutritif, il apporte en milieu d’été son feuillage la ou les prairies souffrent un peu de la coupe de fin de printemps. Il sera émondé.
Laissant le regain des prairies donner un bonne herbe pour l’automne.
Bref la permaculture, ça change des vieilles pratiques, c’est plus conciliant, c’est plus d’observation pour moins se casser le cul.