Immigration au Québec : l’intégration par la langue française ?
5 décembre 2012 21:49, par Raymond
"ministre québécoise de l’Immigration et des Communautés culturelles et ministre responsable de la Charte de la langue française". c’est quoi ce titre ?
1- ça ne rentre pas sur une carte d’affaires
2- au Québec, il est naturel qu’un ministre soit québecois - pas besoin de l’inclure dans le titre !
3- ministre québécoisE - aidez-moi ici car ça sonne faux dans mon oreille. Si le mot ministre est maintenant invariable en genre faut-il quand-même ajouter le "e" à la fin de québécois_ ?
4- de toute façon ça devrait être UN ministre. On n’a pas masculinisé canaille et merveille (pour désigner un homme). On dit quand même UN génie (même pour désigner une femme). Ou alors reprenons "une femme ministre" ou "une ministresse"
5- est-ce réellement nécessaire d’inclure le mot "responsable" ? De toute façon comment peut-on être responsable d’une charte ? peut-être qu’il faudrait dire responsable de sa mise en application, ou responsable des amendes qu’on colle aux méchants entrepreneurs ayant des affiches en chinois dans le quartier chinois (environ deux tiers des amendes il y a deux ou trois ans sous la ministre St-Pierre)
6- je n’aime vraiment pas cette habitude de dire "québécois et québécoises" ou alors "citoyens et citoyennes".
7- "ministre de l’Immigration" c’est clair, mais je ne sais pas ce que signifie "ministre des Communautés culturelles".
C’est bien beau vouloir protéger le français mais je ne peux pas supporter l’hypocrisie qui entoure la démarche. Est-que quelqu’un se souvient des statistiques d’échec à l’examen de français pour les universitaires désirant être prof d’école ? taux de réussite de 25% le premier coup.
De plus, je n’aime pas cette culture de la délation.
Le "glissement du français" n’est pas dû aux anglais, aux fédéralistes, aux immigrants ou à la société de consommation. Ce n’est pas la sainte Charte qui va préserver notre culture ! Tout ça n’est que de l’enfumage.