"Savoir Revivre" de Jacques Massacrier
9 septembre 2012 07:21, par goy pride
Soit dit en passant il est compréhensible que des urbains endurcis ne se sentent pas très sensibilisé par un mode de vie rural...et pourtant il en va de notre survie que d’une part certains urbains retournent à la campagne et que d’autre part la ruralité réintègre l’espace urbain. En effet la ruralité à toute sa place dans le monde de la ville où il sera nécessaire de produire in situ le maximum de biomasse nutritive afin de survivre dans un monde où les énergies fossiles seront devenues rares et sans système de remplacement crédible.
Dans nos parcs urbains ces pelouses stériles pourront être transformées en magnifique potagers, une partie des arbres pourront être substitués par des essences productives d’aliments (noyer, châtaigner et autres arbres et arbustes fructifères). Tout ces terrains en friche aux alentours des grandes agglomérations pour aussi être convertis en jardin ?Les toits plats des immeubles modernes offrent de grands espaces aménageables en potager. Les balcons et façades des bâtiments pourront servir d’espace productif d’aliment. Dans les NPI d’Asie où la ruralité imprègne encore beaucoup les esprits il est relativement courant de faire des jardins sur les toits et balcons. Les gens récupèrent des containers quelconques, les remplissent de terre et plantent des légumes...mais à Cuba ceci s’est généralisé par nécessité. Mais plutôt que d’attendre que cela devienne nécessaire autant se préparer dès maintenant. Quand on voit à quel prix sont vendus les fruits et légumes aujourd’hui ce n’est pas une mauvaise idée !