Egalité et réconciliation, de toute évidence pas avec les peuples nomades
L’écrit ne fait pas partie de la culture des roms ce n’est pas pour cela qu’ils sont abrutis, un enfant gaggé est bien moins dégourdi et possède une base de savoir informel infiniment plus faible qu’un enfant rom. Ce constat est sans appel, les roms ont une masse de savoir informel en matière de survivalisme qu’aucun bouquin de Piero San Gergio ne contiendra jamais. L’école de la vie à la différence de l’éducation nationale forme des hommes et pas des moutons !
Le salariat ne fait pas parti de leur culture ce qui ne signifie en rien qu’ils ne travaillent pas, certains métiers sont d’ailleurs associés à la communauté tzigane et ses nombreuses composantes depuis toujours ( rémouleur, vannier, ferrailleur, forain ,circassien,montreur d’ours, brocanteur, liseuse de bonnes aventures... )
La famille par contre fait partie des cultures tziganes, vous ne verrez jamais un des leurs mourir à l’hôpital ou abandonné par les siens dans une maison de retraite. Vous ne verrez jamais un de leurs enfants placés en institution. Ce point est rarement soulevé par les gorges chaudes, je trouve cela navrant car cela permettrai un travail introspectif des sédentaires bien pensants.
Les roms sont des européens comme les autres qui doivent de fait avoir les mêmes droits. La simple pensée qu’une minorité ethnique est moins de droit que le reste des composantes d’une société me glace le sang.
En France les gitans manouches roms cintes français depuis des siècles n’ont toujours pas de carte d’identité mais un livret de circulation à partir de l’age de 16 ans, cet état de fait ne dérange pas les militants de l’égalité que vous targuez d’être. Je vous rappelle que les populations tziganes ont été interné en France préventivement avant le début de la guerre de 39-45 et qu’elles ont été les dernières libérées en 46 avec une obligation de pointer dans les commissariats tous les 3 mois qui perdurent encore aujourd’hui. Personnellement ce n’est pas la vision que je me fais de l’égalité.