Article, fort intéressant à plusieurs niveaux. La guéguerre que se livrent Michel Dumestre & co contre John est aussi très intéressante et très révélatrice, mais passons.
Note : ce qu’a expliqué John, et ce que je vais dire, ça ne s’apprend pas en Ecole de chimie, pour l’avoir faite, mais en recoupant plusieurs ouvrages, anglais pour la majorité, et en faisant une synthèse. Donc ton mépris mal placé, toi qui confond voie orale et voie intraveineuse selon le cas qui t’arrange, tu peux te le mettre où je pense.
Bref, ce n’est peut-être pas le cas du livre, mais l’impression que me donne l’article est que le livre est un catalogue des additifs, avec listing de leurs effets indésirables et/ou toxiques, un peu comme les livres d’aromathérapie, qui propose un catalogue des huiles essentielles, avec listing des propriétés, SANS JAMAIS préciser les dosages à partir desquels on observe telle propriété, et sans préciser non plus si c’est observé in vivo, in vitro, par voie orale, cutanée etc..
Si c’est effectivement ça, alors oui, c’est intéressant, mais ne doit être considéré à aucun moment comme une bible.
Et ça joue sur "leur nom est parfois inquiétant"... laissez-moi rire, si on commençait à nommer les constituants de notre organisme (qui est fait de molécules chimiques, au passage), on fait quoi, on arrête de vivre ?
Et ça poursuit sur les maladies, allergies, cancers... si les additifs ont leur part de responsabilité, notons que le marché faramineux (et donc très puissant) des huiles industrielles pèse bien plus dans la balance.
Comme John a très bien résumé, toutes les huiles non vierges non extraites en 1ère pression à froid, peuvent raisonnablement être considérées comme des huiles de moteur, d’un point de vue des process.
Acceptez-vous de cuisiner avec des huiles de moteur, faut croire que oui.
Et c’est sans parler des huiles hydrogénées, acides gras trans, véritables poisons.
Et ça finit sur le tout BIO sans jamais dire que le soja (emblématique du BIO) est blindé de phyto-oestrogènes, une des causes avec les pesticides (qui agissent comme des oestrogènes) des dérèglements hormonaux (puberté précoce des filles, féminisation des garçons, troubles physiologiques graves des enfants et des adultes).
Et que seul le soja fermenté (sauce soyu par ex) est dépourvu de ces oestrogènes.
Manger du soja non fermenté, c’est un peu comme prendre une plaquette de pilules ; ça vous fait quel effet, messieurs ?
Tout n’est pas bon dans le BIO.