USA : les vieux albums ont plus séduit que les nouveautés en 2012, du jamais vu !
24 juillet 2012 16:51, par seber
Je ne suis pas d’accord avec les explications avancées.
1) Même avec moins de nouveautés, le public est beaucoup important aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans.
2) Les opérations mentionnées sont très ponctuels et ne sauraient expliquer à elles seules le gros des 76,6 millions d’albums. Le décès de Whitney Huston encore moins ! Parlons dans ce cas plutôt de celui de Michael Jackson.
3) Quel que soit le prix, ça fait plus de dix ans que les maisons de disques sur-exploitent leurs "vieilleries" dans les grandes surfaces et magasins spécialisées. Connus (Doors, Santana, Delpech...) ou moins connus (Jeronimo Jackson, Zorglub ?...), en coffret de deux, trois ou plus, la clientèle a eu le temps et les moyens de se constituer une sacrée cdthèque !
4) Si ce sont les parents qui ont acheté les albums, les enfants ne devraient pas avoir à les racheter pour les ré-écouter, donc l’argument que constituerait le renouvellement des générations possède ses propres limites.
J’ai déjà fait le constat depuis plusieurs années que culturellement, l’Occident est aussi à bout de souffle que le paradigme global du capitalisme dont cet aspect ne représente qu’un des signes par lequel on peut entrevoir l’affaiblissement général du Système.
A force de trop produire, trop créer, trop vendre, se répéter encore et encore jusqu’à l’infini (d’où la fureur du "sampling", de la techno et du Rap, entièrement basés sur cette astuce, ou recyclage dégénéré) la source s’est tarie comme une spirale qui s’enroule sur elle-même.
Ce qui veut dire aussi plus basiquement qu’on produit aujourd’hui essentiellement de la merde.... Et pas que dans la musique.
Parfois, il faut savoir sortir le nez des chiffres et des explications liées à "l’actu" qui fait qu’on reste le nez collé à la vitre en créant de la buée qui nous empêche de voir...plus loin que le bout de notre nez.