la plus efficace des dictatures n’est pas celle qui s’affiche sans complexes au regard de tous, mais celle qui au nom de la "liberté", de la "démocratie" et des "droits de l’homme", s’insinue dans la souveraineté d’un pays pour y imposer sa dictature mercantile et usurière bien plus féroce que n’importe quel régime totalitaire decomplexé et visible.
Dernier exemple en date : la Grèce dont le peuple est aujourd’hui livré en pature à l’appétit des prédateurs.
La "démocratie" n’est rien d’autre qu’une illusion de liberté, résultant d’un système de pensée fondé sur une imposture idéologique reposant sur des chimères. La "démocratie" est un des moyens les plus pervers de soumission physique et d’enchaînement morale des peuples, dont la fonction principale pour l’elite, est de permettre la stabilité économique d’une industrie aux pieds d’argile dont le développement libre et non entravé necessite la mise en place d’une telle illusion.
Quant au capitalisme il n’est absolument pas une fin en soit, mais seulement un moyen annonçant la mise en place d’une société techno-totalitaire non plus fondé sur des conditions de manque et de besoins générés virtuellement par l’economie marchande, mais sur une pénurie environnementale réel et potentiellement irreversible résultant de ce même capitalisme dont la logique est l’enrichissement d’un capital monétaire sans limites sur une planéte dont les ressources sont par définition limités.
Ainsi la prochaine phase du capitalisme n’est pas sa disparition pure et simple comme certains gauchistes aiment s’en laisser convaincre, mais bien au contraire sa compléte réalisation dans le chaos dont il est lui même la cause et le moyen, et qui en toute logique ne peut s’effectuer que par la banquérisation "éco-logique" et "démo-cratique" des derniers lambeaux d’une Nature indispensable à notre autonomie, et donc à tout espoir de liberté réel qui ne soit pas seulement fondé sur des concepts institutionnels purement idéologiques et volatiles.