Certes Michéa ne désigne pas d’une manière très explicite les ennemis mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un universitaire et non d’un polémiste dont la vocation serait d’être mis au ban du monde de l’éducation nationale, de se retrouver chômeur et devoir vivoter sur les maigres droits d’auteurs que rapportent la vente de quelques centaines d’exemplaires de bouquins. La voie radicale d’un Faurisson, d’un Soral ou d’un Dieudonné n’est à la portée de tous.
Michéa est peut être plus utile à continuer son travail dans le monde universitaire même s’il doit tempérer son discours plutôt que de risquer le bannissement à vie. L’important est qu’il ne crache pas sur les résistants radicaux et qu’ils ne transmettent pas des choses protégeant de manière implicite le système. Par exemple un Chomsky qui dénonce explicitement les Israéliens est en réalité un collabo qui notamment apporte une forte caution morale à la théorie officielle insensée du 11 septembre...donc certes Michéa ne va pas au bout de ses analyses mais il ne nuit pas pour autant et son travail garde néanmoins une très grande valeur pédagogique.