@interval
L’élevage est étroitement lié à toutes le cultures agricoles tout simplement parce que ce que les produits d’origine animale sont indispensables à l’épanouissement physique de l’humain et surtout incontournable à une agriculture pérenne. Par exemple on ne peut pas planter indéfiniment un lopin de terre en blé et même en effectuant des rotations le terrain finira inévitablement par s’appauvrir en certains minéraux. La seule solution pour redynamiser rapidement ce lopin de terre c’est de l’abandonner jusqu’à ce qu’un couvert végétale naturel pousse dessus et ensuite laisser des ruminants y paîtrent les végétaux. Les ruminants ont la particularité de transformer de la matière organique ayant une valeur nutritive proche de zéro pour les omnivores et carnivores en non seulement protéines et graisses à forte valeur nutritives mais en plus leurs excréments nourrissent le sol, lui redonnent sa fertilité. Il est possible aussi de laisser le lopin se "réaforester" naturellement, mais il faudra quelques décennies pour la terre retrouve toute sa fertilité alors que la pâturage le permet en quelques années.
De plus précisons que le modèle agricole tradtionnelle sylvo-agro-pastorale est celui le plus respectueux de l’environnement. C’est bien simple, inutile d’être un expert pour comprendre la chose : quel est le système offrant le plus de biodiversité entre un paysage composés d’alternance de haies, de bois, forêts, de champs de blé et de prés où paissent des ruminants...et le modèle productiviste où s’étendent à perte de vue des milliers d’hectares de maïs, de blé, de soja...sans aucune haies, aucun bois...le premier modèle n’exclue pas la vie sauvage : les haies, bois et forêts offrent un habitat aux animaux sauvages. Les prés où paissent les ruminants sont également utilisés par des bêtes sauvages comme les lapins de garenne, les cervidés...les mares servant d’abreuvoirs aux ruminants sont égalment un habitat de choix pour les amphibiens...a contrario le deuxième modèle est totalement stérile et exclue la vie sauvage. Sur des kilomètres carrés de blé, maïs...sans haies, ni forêts, ni bois...la vie sauvage n’a pas sa place, ce sont des zones qui sont des déserts écologiques où ne peuvent subsister que quelques espèces tenaces comme les rats.