Pour moi les jeux d’argent sont immoraux, c’est pour ça que je ne les pratique pas. Lorsque qu’il m’arrive de jouer quelques fois au poker c’est entre potes mais jamais pour miser de l’argent réel, pas même 5 euros.
Que ce soit en ligne ou en live, le poker tel qu’il devient à la mode me fait penser au trading. J’ai compris ce qu’était le trading lorsque ma curiosité m’a poussé à regarder jusqu’au bout une de ces pubs intrusives que l’on a parfois à l’écran lorsqu’on surf sur le net : on fait des paris sur la baisse où la hausse des cours, on parie sur la bonne ou la mauvaise santé d’une entreprise en fonction de ses tendances. Selon la pub on peut se faire 500 euros en une heure. Je ne parle là que du trading pour amateur, parce qu’on mise 50 ou 100 euros sur un trade de 30 minutes, le trading pro qui se fait dans les bourses se joue avec des millions. Il semble que ça ne soit qu’un pari sur des tendances et qu’il faille avoir beaucoup de "pif", ce qui est assez proche de l’idée que je me fais du poker. Que le poker ai un aspect technique complété par un certain talent pour le bluff, ce n’est que l’équivalent des compétences propres au trader.
Tout ça ressemble à un jeu, mais un jeu sur du fric durement acquis, avec des gens qui peuvent devenir accro comme un drogué avec sa dose. Je me souviens avoir entendu dans un documentaire que "le fait de gagner de l’argent stimulait les mêmes zones du cerveau que la cocaïne" (dans Inside Job je crois). Comme pour la drogue, le consommateur ou le joueur possède sa part de responsabilité dans la pérénité d’un système. Pas de consommateur, pas de marché et donc pas de business juteux. D’où l’intérêt de s’en tenir à ses valeurs morales si l’on en a. Après chacun voit midi à sa porte.
Pour en revenir à la vidéo, que ce soit le fils Boujenah, Jaoui (proche de l’actrice ?) ou Thomas Fabius, j’en tire surtout la conclusion que les "fils de" doivent considérablement s’ennuyer dans leur vie d’héritiers, sécurisés qu’ils sont pas la carrière de leurs aînés. Ce n’est pas surprenant qu’ils soient à côté de leurs pompes.
Je ne tirerai pas de conclusions communautarisantes, ce qui compte c’est ce que les gens ont dans leur coeur et dans leurs têtes. Soit on est une merde soit on est un saint, les individus piochant éventuellement dans leur bagage culturel pour se protéger des vices du monde ou bien pour justifier leurs vices.
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