Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

Un livre d’Alain Michel (2013)

Cet ouvrage n’a pas été écrit par un nostalgique de Vichy, mais par un historien israélien d’origine française, rabbin de son état. Pourquoi le préciser ? Le propos de l’ouvrage ne se suffit-il pas à lui-même ? En théorie si…dans un monde normal.

Mais nous ne vivons pas dans un monde normal. L’honnêteté intellectuelle est souvent déniée aux auteurs, suspectés d’orienter leurs travaux dans le sens de leur intérêt personnel et non de la vérité. En outre, des réflexes de Pavlov colonisent l’esprit des Français, victimes du lavage de cerveau de l’idéologie dominante. La qualité d’Alain Michel est donc un atout, car elle permet de court-circuiter ces travers.

L’auteur de cette enquête n’apporte que peu de faits nouveaux. L’histoire du sauvetage des juifs français et des juifs étrangers présents en France durant la guerre avait déjà été écrite et dite par des historiens on ne peut plus académiques et prestigieux, français ou étrangers. Mais depuis plusieurs décennies, il a été interdit de dire une vérité qui pourtant fait honneur à la France.

Outre le rappel de ce que fut la politique de Vichy, l’intérêt de ce livre réside dans l’étude et la critique des travaux historiques qui font actuellement autorité sur ce sujet houleux.

L’exemple Poliakov

En 1940 il y avait en France 330 000 juifs. 195 000 juifs français et 135 000 juifs étrangers, réfugiés politiques pour la plupart d’entre eux. 13 % des juifs français ont été déportés. 37 % des juifs étrangers ont été déportés. 69 000 juifs étrangers et 11 000 juifs français sont morts durant le conflit. Au total, près de 75 % des juifs présents en France en 1940 ont échappé à la mort. Près de 95 % des juifs français et 57 % des juifs étrangers ont survécu.

Comment expliquer le taux très élevé de survie des juifs français ? Plusieurs explications sont données avant les années 70. Léon Poliakov, premier grand historien de la Shoah et auteur du célèbre Bréviaire de la haine, donne son explication :

« Du sort relativement plus clément des juifs de France, Vichy fut en fait le facteur prépondérant. »

Ainsi, contrairement à la thèse de Serge Klarsfeld, reprise stupidement par le bonnet d’âne Jacques Chirac en 1995, Poliakov affirme que les juifs de France ayant survécu doivent prioritairement leur salut à Vichy et non à la société civile. Pour Poliakov l’existence d’une zone libre, l’affirmation des droits de souveraineté de Vichy, la politique de Laval et les refus de Pétain, ont permis de sauver l’immense majorité des juifs français.

En 1989, dans un livre d’entretien, Poliakov maintient que Laval ne mérite pas sa triste « réputation ».

La doxa Paxton/Klarsfeld

À partir des années 70 disions-nous, une doxa nouvelle s’est mise en place. Deux idées matricielles la constituent :
- la « négativité absolue » de Vichy. L’historien américain Robert Paxton conclut que par définition, rien de bon ne peut venir de Vichy ;
- la survie des juifs de France est due à la population française. Vichy n’y est pour rien. Cette thèse est notamment développée par Serge Klarsfled.

Il ressort que la doxa pose une culpabilité totale de Vichy interdisant tout réexamen de son contenu :

« Les bonnes questions posées par les tenants de la réhabilitation de Vichy ne seront ainsi jamais examinées sérieusement par les historiens reconnus, de peur de se voir alors accusés eux-mêmes de servir leurs buts révisionnistes, ou encore d’appartenir à leurs milieux politiques souvent nauséabonds. »

Le statut des juifs est fait sous pression allemande

Selon une légende tenace, colportée notamment par Robert Paxton, le régime de Vichy aurait fait adopter le statut des juifs en dehors de toute pression allemande. Un examen du déroulement des évènements suffit à démontrer que cette assertion est un pur mensonge.

Le 7 septembre 1940, les Allemands annoncent au gouvernement qu’une ordonnance contre les juifs est en préparation. Le 10 septembre, pour la première fois, en Conseil des ministres, la question juive est alors abordée. Le 25 septembre, le ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin adresse aux autorités occupantes une lettre de protestation contre l’adoption de l’ordonnance nazie. Les Allemands n’en ont cure et publient une ordonnance d’« aryanisation » le 27 septembre, c’est-à-dire de confiscation légale des biens des juifs.

Le 1er octobre, en urgence, le Conseil des ministres adopte sa première loi sur le statut des juifs. Le 4 octobre, la loi est publiée. Ainsi, contrairement à ce qu’ose affirmer Paxton, le statut n’a été adopté que sous pression allemande et pour éviter que l’occupant ne soit seul à s’occuper de la question juive.

Le statut issu de la loi exclut les juifs de certains domaines d’activité : vie politique, justice, diplomatie, administration, éducation, armée, presse, monde du spectacle. Les anciens combattants juifs des deux guerres, ainsi que les juifs ayant rendu des services exceptionnels à la France sont exemptés de ces mesures.

Le statut instaure une discrimination qui paraîtra bien évidemment choquante à toute personne attachée à l’égalité devant la loi. Mais, comme l’auteur l’évoque, en aucun cas il n’y a dans cette loi la moindre intention meurtrière. Rattacher le statut à la Solution finale est donc une interprétation téléologique de l’histoire parfaitement malhonnête.

Le 4 octobre, une autre loi est votée : la loi sur l’internement des juifs étrangers. Ici, l’auteur révèle des faits nouveaux permettant de comprendre le réel objectif de cette loi : le régime de Vichy a tout fait pour faire émigrer les juifs étrangers en Amérique du Nord ou du Sud. L’internement prévu par la loi avait vocation à être précaire. À titre d’exemple, le 30 janvier 1941 a lieu à Cieudad Trujillo, en République dominicaine, une réunion du comité intergouvernemental pour les réfugiés. La délégation française de la conférence fait savoir officiellement sa difficulté à pouvoir accueillir de nouveaux réfugiés, ainsi que son désir de voir les réfugiés actuellement internés en France être accueillis par d’autres pays. Hélas, les gouvernements d’Amérique ont refusé cette émigration.

Pétain, Laval et Darlan s’opposent au port de l’étoile jaune

L’information est peu connue, mais l’étoile jaune n’a été portée qu’en zone occupée. Pétain, Laval et Darlan ont toujours refusé le port de l’étoile jaune en zone libre, notamment parce qu’une telle mesure aurait visé les juifs français. Les images d’Épinal en souffrent, mais c’est ainsi.

La politique de Laval

Le 4 mars et le 11 juin 1942, des conférences sont organisées à Berlin au siège de la Gestapo SS. Il y est décidé une accélération des déportations. Dannecker, représentant d’Eichmann et chef de la Gestapo chargé de la « question juive » en France, s’engage à assurer la déportation de 40 000 juifs.

Début mai 1942, Karl Oberg devient chef suprême de la SS et de la police en France. Si tôt, assisté d’Helmut Knochen, commandant en chef de la sécurité interne à Paris, il engage des négociations avec René Bousquet, délégué à la police au gouvernement de Vichy.

Le 2 juillet, un compromis est arrêté entre Oberg et Bousquet :

« Vichy accepte d’effectuer les arrestations sur l’ensemble du territoire français en fonction du nombre fixé par les Allemands. De leur côté, les Allemands acceptent que seuls des juifs étrangers soient arrêtés. Il est admis que cet accord devra être confirmé par Laval deux jours plus tard, le samedi 4 juillet. Pourquoi Vichy accepte ce compromis ? C’est parce que cela lui permet de réaliser trois objectifs poursuivis depuis le début : se débarrasser des juifs étrangers, protéger les juifs français, et renforcer son autorité sur tout le territoire français, et pas seulement sur la zone libre. »

Deux jours plus tard, l’accord est confirmé en même temps qu’il est réduit. Pétain et Laval n’acceptent que l’ « évacuation » des juifs apatrides.

Les historiens Paxton et Marrus jugent sévèrement Laval, estimant qu’il n’a rien obtenu par ces accords. Pourtant, jusqu’à la fin de l’été 1943, « il n’y a pratiquement pas de juifs français déportés, sauf, comme le disait Dannecker, dans un cadre de représailles, ou d’infraction à la législation antisémite ». Alain Michel conclue donc que « le regard de Marrus et Paxton est erroné, et [que] Laval a effectivement réussi à obtenir une concession de taille ».

Lors de la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet, 12 000 juifs apatrides sont arrêtés en région parisienne par la police française.

Le 2 septembre, Laval demande à Oberg qu’on ne lui signifie plus de nouvelles exigences en matière de déportation. Grâce à cette intervention, une rafle de 5 000 juifs prévue le 22 septembre par Rotchke, nouveau délégué d’Eichmann, est finalement annulée. Selon Alain Michel :

« Si aucun convoi de déportation ne quitte la France au mois d’octobre 1942, on peut l’attribuer, au moins partiellement, à la stratégie de Laval, relayée par Bousquet et Leguay. On le voit, la collaboration de Vichy en matière d’antisémitisme est loin d’être simple. »

Pétain et Laval roulent les nazis dans la farine

Si les Allemands ont accepté que les juifs français échappent dans un premier temps aux déportations, c’est parce que Bousquet, puis Laval leur laissent miroiter une future loi de dénaturalisation. Les juifs ainsi dénaturalisés deviendraient étrangers, voire apatrides, et par conséquent, « déportables » :

« En septembre 1942, lorsque les nazis acceptent de ralentir la pression dans le domaine de la question juive, il est entendu qu’en échange le gouvernement de Vichy mettra au point une loi de dénaturalisation, afin d’élargir la catégorie de juifs qui peuvent être déportés. »

Darquier de Pellepoix, que Pétain, soit dit en passant, qualifie publiquement de tortionnaire, s’occupe de la rédaction d’un premier projet. René Bousquet prend sa suite, en établissant un texte moins extrémiste. Ce texte prévoit la déchéance de nationalité de tous les juifs naturalisés depuis 1927. Fin juin 1943, la loi est prête. Pour la mi-juillet, Röthke prévoit une nouvelle rafle à Paris, dès le lendemain de la promulgation de la loi. La messe semble être dite. Mais fin août, à leur plus grande stupeur, les nazis apprennent que sur intervention de Pétain, la loi sur les dénaturalisations est abandonnée :

« Il est donc évident que le fait d’avoir mené les nazis par le bout du nez jusqu’en septembre 1943, en leur promettant de faire passer une loi de dénaturalisation – promesse qui conduit la Gestapo-SS à ne pas engager directement d’opérations d’arrestations –, ce fait, donc, a vraisemblablement évité l’arrestation de milliers de victimes juives supplémentaires. »

Conscients d’avoir été « menés par le bout du nez », les Nazis envoient alors Aloïs Brunner en France pour prendre en main la politique de déportation. L’automne 1943 va marquer un tournant dans l’histoire de la déportation des juifs de France. Les accords Ober-Bousquet volent en éclat.

En conclusion…

Alain Michel, au final, aboutit à des conclusions aux antipodes de la doxa Paxton/Klarsfeld.

Il reconnaît le rôle central de Vichy dans le sauvetage des juifs survivants. Il considère que Vichy a eu en ce domaine des « conséquences plus positives que négatives » :

« Vichy est certes criminel, mais il est l’élément principal qui explique comment 75 % des juifs de France ont survécu, même si, bien sûr, comme nous venons de le montrer, il n’est pas l’élément unique qui explique ce résultat. »

« Finalement Vichy, à la fois complice des assassins et en même temps élément indispensable de l’ampleur du sauvetage, nous prouve qu’il est impossible d’écrire l’histoire de cette période en noir et blanc, dès lors que l’on s’intéresse non aux extrémistes, mais aux dirigeants qui se sont retrouvés face à des décisions allemandes qu’ils n’avaient pas prévues, auxquelles ils ont dû donner des réponses en fonction de ce qu’ils pensaient possible ou raisonnable de faire. Qu’ils aient commis des erreurs, et même des crimes, c’est certain. Mais que leur action ait eu finalement des conséquences plus positives que négatives, cela nous semble également une affirmation raisonnable. »

Adrien Abauzit

 

Voir aussi, du même auteur, cet article complémentaire : « Un dernier mot sur Laval… »

 






Alerter

48 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #916326
    Le 29 juillet 2014 à 18:35 par clopm
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    J’aime les articles qui réchauffent mon coeur patriote. Merci.

     

    Répondre à ce message

  • #916465
    Le 29 juillet 2014 à 20:19 par Louve de France
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Dans les livres des Ecoles Anglaises, lorsque nous etudions les chapitres que consacre la Deuxieme Guerre Mondiale en France, ils disent que le Marechal Petain est une sorte de monstre....Pas vraiment de cette facon, mais les livres parlent de lui comme un " traitre" . Et je vous dis pas la propaganda sur Winston Churchill ! C’est un mensonge, le Marechal Petain est un Heros Francais qui sauva la nation Francaise. Winston Churchill salissait l’Angleterre, trainant la nation dans une guerre evitable. Winston voulait cette guerre. Le Marechal Petain faisait son meilleur pour eviter la guerre et la ruine. Alors je dis " Bravo Monsieur Petain"

     

    Répondre à ce message

  • #916834
    Le 30 juillet 2014 à 01:38 par Vox Populi
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Cet article a un immense mérite : celui de démontrer que l’histoire est subtile, complexe et ne s’écrit pas en noir et blanc.
    C’est ce qu’il faut retenir.
    La subtilité est ce dont nos maîtres ne veulent pas ! Ils veulent du binaire, du oui/non, du pour/contre, de la droite/gauche, etc... C’est tellement plus facile à contrôler !!!

    Bravo donc à Adrien Abauzit et à Alain Michel pour nous avoir rendu un peu de cette subtilité tellement nécessaire, si l’on veut dépassionner le débat et arrêter de verser de l’huile sur le feu...

    Il ne s’agit en effet pas de blanchir le gouvernement de vichy, mais plutôt de rétablir la vérité historique sur les actions positives qu’il aurait également pu mener.

     

    Répondre à ce message

  • #916937
    Le 30 juillet 2014 à 06:25 par Le Duc
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Interessant que ce livre (introuvable aujourd’hui...) soit preface par Prasquier, president du CRIF a l’epoque :
    http://www.crif.org/fr/alireavoirae...

    Bien evidemment l’annee d’apres il etait remplace par son predecesseur Cukierman qui rempile pour l’occasion. Et pas longtemps apres on lui a sortit un fraude fiscale a 5 millions en Suisse. Pan sur les doigts.

    En meme temps la communaute s’inquietait... de nous justement :
    http://www.upjf.org/fr/5146-a-propo...

    Alain Michel a meme force Paxton a reconnaitre qu’il avait foire. Pour qu’un rabin israelien qui a bosse des annees a Yad Vachem (A. Michel), sorte sur son blogue "This does not amount to a rehabilitation of such regimes ; at the same time it shows that the black-and-white dichotomies characterizing the majority of studies on the role of collaboration regimes in the Holocaust require urgent revision" c’est une bombe atomique.

    PS (traduction de la citation) : "Ceci n’équivaut pas a une rentabilisation de ces régimes ; dans le même temps cela montre que la dichotomie tout-noir tout-blanc qui caractérise la majorité des études sur le rôle des régimes collaborationnistes dans l’Holocauste requière une révision urgente" (le mot est lâché)

     

    Répondre à ce message

    • #917027
      Le Juillet 2014 à 09:44 par Fred
      Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

      vous pouvez trouver le livre au édition de Chire (http://www.chire.fr/A-178202-vichy-...).

       
    • #917249
      Le Juillet 2014 à 13:11 par Louve de France
      Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

      Vous pouvez lire l’Historien David Irving, il developpe exactement les memes theories que ce livre Francais, il est pas interdit, et peut etre des traductions Francaises existent ( il faut verifier). David Irving ecrit brilliantement cette injustice que vit la France, ce mensonge qui salit la France. Les Anglais sont fiers et nationalistes lorsque ils parlent de la Deuxieme Guerre Mondiale , les Francais ont le droit de sentir ce meme sentiment fier et nationaliste ,( dixit David Irving). Probablement plus que les Anglais. Vous avez le droit au sentiment fier et nationaliste. Le Marechal Petain est un Heros. Vous ne devez pas etre coupable. Vous ne devez pas laisser vos esprits envahis de ces stimulis Pavloviens de repentance eternelle. Non a la Shoah eternelle.

      Un souffle nouveau pour votre pays qui sera enfin libre.

       
    • #917887
      Le Juillet 2014 à 21:02 par Lindia-song
      Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

      @ Merci Louve, de vos quatre interventions sur ce sujet : magnifiques comme d’habitude !

       
    • #918829
      Le Juillet 2014 à 16:27 par Louve de France
      Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

      Cher Lindia Song,

      je vous remercie. Il ya un lien PDF pour lire le livre "Churchill’s War" de David Irving qui prouve que la France etait une hotage de l’Histoire , l’Angleterre decidait cette guerre qui etait moins risqué pour nous car nous sommes une forteresse geographique. Island.... Pendant longtemps je croyais a la propaganda de " collaboration" de la France. La France Traitresse...Oui...Ils nous apprennent des choses dans les ecoles, j’etais jeune, sans arme, alors je croyais mes Professeurs. Ce temps la est fini. Des ecrivains et des historiens parlent et enfantent une nouvelle reflexion sur l’historiosophie.

      Regards

       
    • #919519
      Le Août 2014 à 05:39 par Le Duc
      Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

      Merci pour vos references. Livre achete !

       
  • #917653
    Le 30 juillet 2014 à 18:29 par MankindFails
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Excellent article, clair et précis. Ça fait toujours du bien une version honnete de l’Histoire.

     

    Répondre à ce message

  • #917991
    Le 30 juillet 2014 à 22:10 par vivelhistoire
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Un défi que je vous lance. Citez moi une juive française célèbre morte en déportation. Dans cette attente...

     

    Répondre à ce message

  • #918334
    Le 31 juillet 2014 à 08:03 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Affligeant ! Nous sommes à une époque charnière où une certaine communauté ne peut plus cacher ses crimes et méfaits, mais c’est encore elle qui va nous expliquer ce que nous avons le droit de croire ou penser ! Au temps du retour vers un patriotisme éclairé, c’est bien entendu un rabbin qui vient nous dire que Vichy n’était pas si mal, surtout quand cela aide à développer un sentiment "germanophobe", puis après tout, Vichy c’était la "gauche républicaine", un truc aux ambitions humanistes bien senties !
    Faut dire qu’ils aiment à parler légalité, tu penses ! L’esprit de la Loi n’est plus la justice... et depuis longtemps ! Au fait, en 40 comme aujourd’hui, qui écrit la Loi ? Le peuple de France ? Sûrement, tout dépend de quel peuple nous parlons !
    Bon, c’est vrai que l’auteur nous arrive avec toute son expertise, puisque le sceau bien casher de Yad Vashem figure sur les chiffres avancés, pas de souci donc.
    Euh, au passage, "Vichy et la Shoah", il fallait oser, quand même ! Le terme fut inventé bien après que les camps furent libérés et alors que de l’aveu même des "historiens", c’est en 45 que l’on a découvert toute l’horreur des "zeureslesplusombres", alors en 40...

     

    Répondre à ce message

  • #918409
    Le 31 juillet 2014 à 10:15 par Gilles Bernheim
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Ce livre a t-il un véritable apport comparé à celui de Simon Epstein "Un paradoxe français" ?

     

    Répondre à ce message

  • #918652
    Le 31 juillet 2014 à 13:42 par jean
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    Il faut aussi voir deux choses dans le travail qui est fait sur vichy, il y a le travail honnête d’historiens qui cherchent à montrer une image juste de ce qui s’est passé mais dans le cas des klarsfeld je crois que c’est plutôt une utilisation de l’histoire pour culpabiliser la population française pour qu’elle soit redevable.

     

    Répondre à ce message

    • #919483
      Le Août 2014 à 02:59 par Romain
      Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

      Non, justement, la version de Klarsfeld ne culpabiise pas la population, mais l’état, pour qu’il soit redevable.

      Celà peut parraître contre-productif, mais à bien y regarder, l’état français s’est bien volontier offert aux congénaires/coreligionaires de Klarsfeld. Lui-même étant membre du conseil d’état.

       
  • #921778
    Le 2 août 2014 à 19:20 par Le mur
    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français

    J’ai toujours dit que le Maréchal Pétain avait protégé la France et ses monuments. Les français ne pouvaient pas combattre à égalité avec les armes modernes des Allemands !!Le peuple l’a bien compris il lui a évité le pire,il suffit de voir les films de l’époque comment le Maréchal était adulé .Pour ce qui est des juifs et de la Shoa,il en a sauvé avec Laval mais c’est sous le boisseau tout ça,on ne parle que des collabos français qui pour beaucoup ont été fusillés.Les collabos juifs eux ont été épargnés en catimini par leurs frères de l’UJIF qui présidaient le tribunal spécial à huis clos , ensuite ces collabos ont été indemnisés par l’état français,chercher l’erreur !!

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents