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Vente d’Alstom à General Electric : Marianne révèle que banquiers et conseillers se sont partagé 105 millions

L’article de Marianne étant payant, et étant abonnés à Marianne, nous allons résumer l’enquête parue dans le numéro du 27 septembre 2019. L’hebdomadaire de Daniel Kretinsky dirigé par Natacha Polony raconte ni plus ni moins comment la maison mère, General Electric, organise la paupérisation du principal site français, celui de Belfort, en ponctionnant plus de dividendes pour les actionnaires que l’entreprise locale ne produit de marges.

 

Autrement dit, le site français est vidé de sa substance et le pire, c’est l’opération est faite en toute légalité, le jeu d’échanges entre filiales permettant de transférer les marges dans un pays à forte fiscalité (France) vers un pays à faible fiscalité (Suisse ou USA). La conclusion, les journalistes de Marianne et du Média (enquête conjointe) ainsi que des hommes politiques (communistes) et syndicalistes l’ont compris : les 792 emplois de Belfort, sur le site de fabrication des turbines à gaz, pourtant très rentable, sont menacés. C’est la face noire du libéralisme sans frontières.

 

 

Que peuvent faire les Français ?
Rien, théoriquement, surtout que la classe politique et les milieux d’affaires ont profité de ce deal gagnant-perdant, gagnant pour les États-Unis, perdant pour la France. Mais l’argent généré par la transaction n’a pas été perdu pour tout le monde. L’affaire Alstom est l’histoire d’une traîtrise sur le dos des travailleurs français. Rien que pour ça, on pourrait redevenir des bolcheviques !

 

 

 

Le député de droite Olivier Marleix a donc raison d’évoquer (le 24 juillet 2019 sur Sud Radio) un pacte de corruption, qui monte jusqu’à l’actuel président de la République, celui qui a géré le deal avec les Américains lorsqu’il était ministre de l’Économie sous Hollande, qui n’a rien vu venir ou qui a laissé faire...

La corruption de notre classe politique ne date ni de Hollande ni de Sarkozy : Henry Coston en parle depuis le début du XXe siècle, avec les Américains et les grandes banques d’affaires qui lorgnent sur les meilleurs morceaux de notre économie ! Bénéfices privés, déficits publics, on connaît hélas la chanson. Avec comme résultat des milliers d’ouvriers au chômage, des milliers de familles dans le besoin, et des régions qui s’enfoncent dans la crise. Vous avez dit révolution ?

Toute la ville manifestait le 22 juin 2019 contre le plan de licenciement de General Electric. Jean-Luc Mélenchon pose les données du problème politique et économique de l’abandon d’une branche industrielle pour des bénéfices privés :

 

 

Nous aborderons dans un autre article le volet des rémunérations privées de ceux qui ont facilité cette infamie, Patrick Kron, l’ex-PDG d’Alstom, et Clara Gaymard, surnommée « l’amie américaine » par Marianne.

 

L’affaire qui embarrasse Macron (et ses sponsors), sur E&R :

 






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