Au Venezuela, lorsqu’une minorité de casseurs nostalgiques de l’apartheid réagit violemment à l’accession d’une majorité de jeunes d’origine populaire, de peau brune ou noire, aux études universitaires, les grands médias occidentaux annoncent la « révolte de la jeunesse ».Des photos de la répression brutale contre des étudiants chiliens sont affublées de la légende « Venezuela » pour faire croire à un régime répressif.
Mais si le lendemain la majorité de la jeunesse vénézuélienne descend pacifiquement dans la rue pour refuser la violence des commandos d’extrême-droite et si la majorité des gouvernements latino-américains (UNASUR, MERCOSUR, ALBA, etc..) défend le gouvernement bolivarien face aux tentatives de déstabilisation, les agences (AFP, AP, Reuters) ne voient rien, n’entendent rien. C’est ainsi que depuis quatorze ans, des millions de lecteurs, auditeurs, téléspectateurs restent enchaînés au fond de la Caverne de Platon, à quelques années-lumière des dynamiques politiques de l’Amérique Latine.
La Fédération des étudiants universitaires du Chili (FECH), célèbre pour sa longue lutte face à la répression du gouvernement Piñera et sa politique de privatisation radicale du système éducatif, a émis un communiqué officiel le dimanche 16 février pour « rejeter les tentatives de déstabilisation et de coup d’État au Venezuela, patentes dans les violences organisées ces derniers jours » ainsi que « toute tentative d’accaparement d’aliments et de putschisme qui cherchent à passer par-dessus les décisions souveraines du peuple vénézuélien » et a dénoncé « la manipulation médiatique d’images et d’informations destinée à créer un climat favorable à l’intervention ».
- Caracas, le 15 février 2014. Mobilisation pacifique de la jeunesse contre la violence de l’extrême-droite. Image invisible dans les grands médias.
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