Occultés par les médias privés vénézuéliens et leurs relais internationaux (Le Monde, El Pais, Libération, NY Times, etc.), les chiffres révélés en janvier 2014 par l’Institut national de la statistique indiquent une nouvelle baisse du chômage, tombé à 5,6 % en décembre. Ce chiffre est le plus bas enregistré par le gouvernement bolivarien (rappelons que le chômage atteignait 11 % lors de l’élection de Hugo Chavez en décembre 1998).
De 1999 à 2013, l’économie vénézuélienne a décollé grâce au rôle moteur de l’État et aux investissements publics, permettant à 4 185 697 personnes de trouver un emploi. L’étude indique également que le travail « informel » qui occupait 55 % de la population active en 1999 a reculé en 2013 à 37,9 %. Dans la même période l’emploi formel a fortement augmenté, passant de 45,0 % à 62,1 % de la population. Signe des temps, le Venezuela est devenu, après l’Argentine, le deuxième pays latino-américain en nombre d’immigrants (en grande majorité espagnols) qui fuient l’Europe en quête d’un travail.
En janvier 2014, le président Maduro a décrété une nouvelle augmentation de 10 % du salaire minimum, ce qui en fait le plus élevé d’Amérique latine. De mai 2013 à janvier 2014, celui-ci a augmenté au total de 59 % pour s’établir actuellement à 3 270 bolivars. Parallèlement, les droits des travailleurs vénézuéliens ont été renforcés par une nouvelle loi du travail qui a brisé le carcan néo-libéral [1].