Alors que les tueries de masse se produisaient tous les 200 jours en moyenne entre 1982 et 2011 aux États-Unis, ce chiffre est tombé à 64 entre 2011 et 2014, selon une étude américaine.
Aurora, Newton, Navy à Washington, un total de 14 mass-shooting [1] se sont produites aux États-Unis depuis 2011, révèle mercredi une étude de la Harvard School of Public Health and Northeastern University sur la base de chiffres collectés par le magazine Mother Jones.
Cela représente une tuerie tous les 64 jours entre 2011 et 2014, nettement plus que durant les 29 années précédentes, durant lesquelles les fusillades se produisaient tous les 200 jours. Entre 1982 et 2014, la moyenne atteint 172 jours.
Pas d’explication
Les chercheurs, qui n’ont pas pris en compte le nombre de victimes, écrivent aussi que l’accélération du rythme des fusillades est difficile à expliquer. Il semble peu probable que cette évolution soit le résultat de facteurs sociaux et culturels, car ceux-ci sont restés constants au cours de la dernière décennie, contrairement à la prévalence des fusillades. Il en va de même des maladies mentales.