D’abord, les faits, avant de passer au coup de colère du député de la 8e circonscription des Français de l’étranger, Meyer Habib. Le sergent Noa Lazar, âgé de 18 ans, a été abattu par un Palestinien à un poste de contrôle (il y en a des centaines dans l’entité israélienne).

Ce membre de la police militaire filtre les allées et venues entre le territoire dit israélien et les territoires palestiniens, qui sont en fait ceux captés par l’entité israélienne. En l’occurrence, le territoire palestinien ici est le camp de réfugiés de Shuafat, situé à Jérusalem-Est, la ville coupée en deux qui se situe au point de rencontre des deux territoires. C’est donc un point de friction, de tension, comme deux plaques tectoniques qui se rejoignent.

On pourra se demander pourquoi une jeune femme de 18 ans est envoyée à un endroit si dangereux, mais les médias israéliens n’y voient pas problème. Pour eux, il s’agit d’un acte de terrorisme perpétré par un membre du Fatah. Pour faire simple, la résistance palestinienne est scindée en deux groupes, qui se sont déjà fait la guerre par le passé (2006) pour contrôler, politiquement et militairement, les territoires palestiniens résiduels, le Fatah et le Hamas (le Fatah dirige la Cisjordanie et le Hamas Gaza). En réalité, la Palestine entière a été morcelée par l’occupant et colonisateur israélien, qui la grignote inexorablement depuis 70 ans.

La réaction des forces occupantes a été, comme toujours, de frapper la résistance palestinienne, créant encore plus de martyrs et d’engagements pour la résistance palestinienne.

Le ministre de la Sécurité intérieure, Omer Barlev, arrivé sur les lieux après la fusillade, a indiqué que le tireur était un habitant de Shuafat âgé de 22 ans. La vidéo publiée dimanche semble montrer le tireur, que l’on voit sortir nonchalamment d’un véhicule blanc, au point de contrôle, et se diriger vers un groupe de soldats et de gardes. (...)

Après l’attaque, les forces de l’ordre ont fait irruption dans le camp de réfugiés de Shuafat à la recherche du tireur et de deux autres suspects. Des forces spéciales et un hélicoptère ont pris part à la chasse à l’homme. Trois complices présumés ont été interpellés dans d’autres quartiers de Jérusalem-Est, a annoncé la police, et des membres de la famille du tireur ont été arrêtés, selon la radio de l’armée.

« Tout sera mis en œuvre pour arrêter les terroristes et les amener à répondre de leurs actes », a déclaré dimanche le Premier ministre Yair Lapid.

Le ministre de la Défense Benny Gantz a ajouté que l’offensive antiterroriste se poursuivrait à plein régime après cette nouvelle attaque. « Nous mettrons la main sur cet ignoble terroriste et tous ceux qui l’ont aidé », a-t-il promis.(Lire l’article entier sur Times of Israel)

La stratégie palestinienne est simple : tant que les Israéliens poursuivront leur politique de colonisation et de persécution des Palestiniens, ils ne seront en sécurité nulle part. Les Israéliens, entraînés dans un cycle de représailles sans fin, refusent toute solution politique puisqu’ils bafouent et leur propre démocratie, et les lois de la justice internationale. La situation ne peut donc que dégénérer. Faudra-t-il mettre tous les Palestiniens en prison ? D’aucuns disent que la Palestine est devenue une prison à ciel ouvert, comme le camp de Gaza.

La réaction de l’ultra-sioniste outrancier Meyer Habib ne s’est pas fait attendre : « Le meurtrier de Noa Lazar appartient au Fatah de Mahmoud Abbas décoré par Hidalgo ». Autant dire que c’est le maire de Paris, pourtant très israélo-friendly, qui a armé le résistant palestinien.

Elle s’appelait Noa Lazar, elle avait 18 nans et toute la vie devant elle. Elle a été assassinée hier à quelques heures de la fête de Souccoth, à bout portant par un terroriste Palestinien.
Elle était en service au check point de Shouafat.
L’assassin est un terroriste qui appartenait à la branche armée du Fatah, du négationniste Mahmoud Abbas, Le même Mahmoud Abbas à qui on déroule le tapis rouge à l’Élysée.
Le même Mahmoud Abbas à qui Anne Hidalgo a décerné le prix vermeil de la Ville de Paris !!
Tous ses amis la décrivaient comme la joie de vivre. Noa était une fille brillante et belle, membre des Tsofim, les scouts israéliens. Tout le pays est en deuil ! Ses obsèques auront lieu à la fin de la fête de Souccoth pour que ses grands parents en vacances en Italie actuellement puissent assister aux obsèques de leur petite fille chérie. Quel drame !
J’attends du Quai d’Orsay et de la France de condamner cet assassinat revendiqué et commandité directement par la branche armée de l’autorité Palestinienne. C’est la triste réalité de l’Etat d’Israel qui vit en guerre depuis sa création. Ces jeunes enfants tombent pour la défense du seul État juif entouré d’ennemis islamistes et sanguinaires.

Là encore, Habib ne se demande pas pourquoi les autorités de Tel-Aviv envoient une jeune fille de 18 ans au visage d’enfant à un point de tension extrême entre occupants et résistants, tout près d’un camp de réfugiés, où le Fatah recrute des combattants. Aveuglé par sa haine des Palestiniens, Habib ne veut pas voir les centaines de jeunes abattus dans le camp d’en face.

Les tensions sont au plus haut en raison de la campagne antiterroriste en Cisjordanie qui a causé la mort d’une centaine de Palestiniens et conduit à l’arrestation de 2 000 hommes à l’occasion de raids nocturnes, au cours desquels les soldats israéliens ont souvent essuyé des tirs d’armes à feu.

Mahmoud Abbas reçu par Macron en 2022

Mahmoud Abbas décoré par Hidalgo en 2015