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Une œuvre en mémoire de la Shoah détruite à Marcq-en-Barœul

Les scultpures de Herzi sont jolies mais un peu anxiogènes, donc dans un parc dévoué aux familles cela peut faire peur aux enfants. D’ailleurs, ce sont souvent des enfants qui font ce genre de bêtise. Cet été, on a chopé un pompier qui allumait des incendies, aussi fou que cela puisse paraître !

 

En avril 2022, le rappeur Kamini a rencontré l’artiste, c’était avant le drame.

 

 

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On ne sait pas trop où est avant, où est après

On ne sait pas trop où est avant, où est après

 

 

 
– La Rédaction d’E&R –

 


 

Une nouvelle fois, une oeuvre du sculpteur Herzi a été vandalisée à Marcq-en-Baroeul. S’il est difficile de le prouver, la suspicion d’un acte antisémite est forte. L’artiste en a assez de réparer ses sculptures, qui sont un hommage aux victimes de la Shoah. À 77 ans, il veut que survive cette mémoire et le message de tolérance. Que va-t-il faire ? Il nous explique ses démarches.

Depuis 2007, le Jardin Prouvost, au sein de la Fondation Septentrion, accueille 21 sculptures monumentales en argile baptisées « Tolmen », hommage aux victimes de l’abomination de la Shoah.

Déjà vandalisé en décembre 2001, l’ensemble est de nouveau attaqué : une œuvre vient d’être complètement détruite. Une plainte a été déposée, sans espoir de voir le ou les auteurs retrouvés.

C’est peu dire que Jean-Claude Bresler, de son nom d’artiste Herzi, est secoué par cet énième acte de vandalisme, qui pour lui a des relents de haine antisémite. « Je suis effondré, figé, glacé. Pour moi, mes sculptures ne sont pas des œuvres, elles sont vivantes, elles sont mémoire… »

Plusieurs membres de la famille de Jean-Claude Bresler sont morts en déportation. L’artiste a voulu par cet ensemble artistique rendre hommage à toutes les victimes, exorciser sa souffrance, et inviter les jeunes générations à un devoir de mémoire et de tolérance.

 

On ne sait pas trop où est avant, où est après

Ne pas réparer, un message fort aussi

Il a pris 3 décisions concernant l’avenir de son oeuvre.

Il a d’abord décidé de ne pas réparer l’oeuvre détruite. « Je n’en ai plus la force, et finalement, je me dit que la destruction gardée visible est aussi un message plus fort qu’avant ».

[...]

Devant son âge et sa fatigue, il cherche désormais un « repreneur » pour entretenir l’ensemble, dans l’idéal une institution de l’Etat, comme la Région ou le Département.

Mais l’artiste veut que son oeuvre continue de vivre, autrement. Il a eu l’idée de se servir de l’outil numérique. « Je suis en lien avec une entreprise de numérisation qui va me proposer une animation virtuelle, avec de la vidéo, à partir de mes sculptures. Ainsi, ce film pourrait servir à rejoindre les plus jeunes dans les établissements scolaires ». Pour que la haine n’ait pas le dernier mot…

Lire l’article entier sur actu.fr

Shoart

L’horreur, sur E&R :

 






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