« We are going to kill the dollar. » C’est ainsi que Kyle Bass, fondateur de Hayman Capital, s’est prononcé, lors d’une conférence fin 2012, à la suite d’une discussion avec un membre de l’administration Obama.
Exprimant son inquiétude au sujet des exportations américaines, K. Bass s’était vu donner cette réponse de la part d’un haut représentant du gouvernement des États-Unis. Une affirmation qui va dans le même sens que celle de Peter Schiff, président d’Euro Pacific Capital (société de courtage). Ce dernier, qui avait prédit la crise des subprimes en 2006/2007 face à des spécialistes moqueurs, n’a pas hésité à affirmer qu’« un Krach va se produire aux États-Unis. En 2013, 2014 ou un peu plus tard… Cet effondrement fera passer celui de 2008 pour une ballade dans un parc. »
De telles prédictions s’expliquent en raison d’une situation économique et financière américaine catastrophique. Depuis fin 2012, le plafond légal de la dette de l’État fédéral américain (16 394 milliards de dollars) a été franchi. Ce plafond devrait être relevé sous condition de réduction du déficit. Cependant, républicains et démocrates s’écharpent au sujet des secteurs de dépenses à réduire. La tension est si grande que le président Obama a décidé de se passer temporairement, jusqu’au 18 mai 2013, de l’autorisation du Congrès pour dépasser le plafond de la dette en signant, le lundi 4 février, un document intitulé « No budget, no pay Act 2013 » (HR. 325). En réalité, l’état du malade va encore empirer.
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