Egalité et Réconciliation
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Une fois de plus, ce n’était pas une agression antisémite !

On se souvient que le 6 septembre dernier, des violences commises contre trois jeunes juifs, dans le XIXe arrondissement, avaient été l’occasion d’une forte mobilisation des ligues de vertu et des politiques.

Le 7 septembre dans un communiqué, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait condamné « les violences antisémites commises à l’encontre des trois jeunes gens ». Julien Dray, porte-parole du PS, avait également condamné ces faits dans un quartier « où les tensions sont très fortes et où des agressions antisémites répétées ont déjà eu lieu. » Bertrand Delanoë, quant à lui, avait envoyé un communiqué dénonçant « l’agression à caractère manifestement antisémite » et évoquant des « actes inqualifiables ». Le groupe UMP à l’Assemblée nationale s’était réuni pour dénoncer « cet acte antisémite ». Etc., etc.

Le seul hic, c’est que, comme il fallait s’y attendre, il ne s’agissait nullement d’un acte antisémite mais d’une banale rixe entre deux bandes de jeunes, composées toutes les deux en partie de juifs…

Or pour en arriver à confirmer une constatation effectuée dès le lendemain des faits par la police (qui le 7 septembre déclarait : « Pour le moment, le caractère antisémite de cette agression n’a pas été établi, car, selon les témoignages unanimes des trois garçons, aucune injure ni propos antisémites n’ont été prononcés. ») il a fallu dix jours d’enquêtes et 700 pages de procès-verbaux. Une débauche de moyens qui tranche pour le moins avec ceux modestement mis en œuvre quand la victime est un citoyen lambda, c’est-à-dire quand il n’est pas de confession juive.

Certains médias qui avaient crié au loup nous expliquent maintenant que le fait divers avait attiré leur attention car il survenait après l’agression dans le même quartier d’un adolescent de confession juive, Rudy Haddad, le 21 juin.

On se souvient que ce jeune homme avait été déclaré aux abords de la mort, puis qu’il était sorti presque miraculeusement du coma. On se demande bien pourquoi la grande presse ne nous donne plus de nouvelles de lui…

Peut-être tout simplement parce que ce garçon est on ne peut mieux portant et qu’il a passé ses vacances en Israël, y participant à des actions des sionistes extrémistes dans les territoires palestiniens. On en trouve le récit sur le site de l’extrême droite juive Arouts 7 où l’on peut constater que Rudy Haddad porte un étrange tatouage sur le bras… Un tatouage qui est habituellement une marque d’appartenance à… la Ligue de défense juive, une organisation classée comme terroriste par le FBI aux Etats-Unis et interdite en Israël, mais qui ne préoccupe pas le ministre de l’Intérieur français.

Christian Bouchet

Source
 : http://www.voxnr.com


En complément :

- L’agression du XIXe n’était pas antisémite, dit la police

- 
[E&R] L’affaire Rudy, une nouvelle arnaque à l’antisémitisme