Le parquet a requis aujourd’hui une peine de 10.000 euros d’amende contre le polémiste Eric Zemmour, poursuivi pour provocation à la haine envers les musulmans, pour des propos tenus lors d’une interview au journal italien Corriere Della Sera.
Il y déclarait notamment que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran », qu’ils « vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s’en aller ».
L’article du Parisien en date du 21 décembre 2014
Polémique : ce qu’Eric Zemmour a vraiment dit au « Corriere »
Le 30 octobre, Eric Zemmour accorde une interview au journal italien Corriere della Sera à la suite de la parution de son best-seller Le Suicide français. L’éditorialiste y réaffirme notamment ses positions concernant la place des musulmans dans l’Hexagone.
« Il y a des millions de personnes qui vivent en France sans vouloir vivre à la française. Les musulmans ont leur propre Code civil : le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés d’en partir. »
C’est alors que le journal emploie le terme « deportare » (rapatrier en français) dans la question qui suit, demandant à Zemmour si la solution était donc de « deportare » cinq millions de musulmans français ? C’est ce verbe qui a mis le feu aux poudres. Or, non seulement ce n’est pas Zemmour qui l’a employé, mais, en plus, lors de l’interview, ce n’est pas le terme qui avait été utilisé par le journaliste, qui a choisi de synthétiser la question d’origine qui était formulée ainsi :
« Prendre des millions de personnes, les mettre dans des avions pour les chasser. » Question à laquelle Zemmour répond : « Je sais, c’est irréaliste, mais l’histoire est surprenante. Qui aurait dit, dans les années 1940, que 1 million de pieds-noirs auraient abandonné l’Algérie pour retourner en France ? Je pense que cette situation [...] nous portera au chaos et à la guerre civile. »