C’est à Valmy, le 20 septembre 1792 (224 ans déjà) que Kellerman et Dumouriez ont stoppé l’avance prussienne, qui profitait du chaos post-royaliste français. Si l’histoire officielle présente Valmy comme la première victoire militaire de la Nation, en vérité, il n’y a pas eu véritablement de bataille. Un gros duel d’artillerie, une forte résistance française, un commandement imaginatif, et l’assurance prussienne, peut-être motivée par d’autres enjeux, se fissurera en moins de 24 heures. Les schmitts n’avaient pas prévu ça. Le nouveau patriotisme français tient tête au professionnalisme germanique. De la victoire inespérée de Valmy, face à 10 000 Prussiens (sur une armée de 80 000 hommes aguerris) naîtra la première République. Un mois plus tard, les armées coalisées contre la France quittaient le sol national.
204 ans plus tard, en 1996, le cinquième président de la Ve République Jacques Chirac mettra fin à la conscription, dite aussi « armée du peuple », qui date en réalité de 1798 avec la levée en masse en plus de la Garde Nationale, ces milices défendant les villes. On entendra de moins en moins parler de Valmy, la « France » sociale-démocrate détestant honorer ses victoires. Jusqu’à ce 20 septembre 2006, où Jean-Marie Le Pen, le président du Front national, prononce le discours de Valmy, inspiré par Alain Soral.
Si je m’adresse à vous aujourd’hui du moulin de Valmy, lieu symbolique où notre patrie en danger fut sauvée jadis, c’est que la France est une nouvelle fois à un tournant de son histoire. À un de ces moments cruciaux, décisifs et rares, où notre pays, pour continuer à être lui-même, doit rompre brutalement avec un présent qui l’afflige, reprendre en main le cours de son destin. […]
Mes chers concitoyens, ma présence ici justifiée, éclairée, je suis venu vous annoncer qu’un nouveau Valmy nous attend. Nouvelle menace, nouveau défi, nouvel espoir… pour que continue l’histoire d’une France forgée à la grandeur des Vercingétorix, des St Louis, des De Gaulle… ou bien qu’elle disparaisse, dépecée, annihilée, engloutie dans le magma euro-atlantiste, vouée à l’Organisation Mondiale du Commerce et soumise à l’euthanasie de l’OTAN. En vérité je vous le dis, dans sept mois, c’est-à-dire demain, il s’agira de vaincre ou de périr, de se relever ou de se soumettre. Les circonstances sont nouvelles, mais l’histoire est la même… Comme à l’époque des armées de Kellermann et Dumouriez, la France, une fois encore à l’avant-garde de l’Europe, se trouve à la croisée des chemins, maîtresse de son destin… Soit, unie et décidée comme l’étaient les vaillants soldats de Valmy, elle met une nouvelle fois en déroute les puissances hostiles venues l’affliger, au cri de « vive la Nation ! », soit, poussée par des élites historiquement abonnées à la trahison, elle abandonne par un simple vote, son histoire et son âme aux armées ennemies du libéralisme mondialisé, du communautarisme, de l’immigration sauvage et de la régression.
Eh bien on y est, et en plein dedans. À nouveau, notre République une et indivisible est la proie de tous les dangers, intérieurs et extérieurs. Les coalisés de 1792 s’appellent l’Europe et l’OTAN, tandis que la déstabilisation intérieure est assurée par le CRIF, BHL, Zemmour, et toute l’intelligentsia de gauche immigrationniste. Des bombes explosent ici et là, tuant des innocents, dans une guerre où l’ennemi est caché, et n’est pas celui que notre dominance veut nous faire croire. Parmi ces dominants, Nicolas Sarkozy, qui endosse la peau d’un ami de la France, et qui offre sa candidature en sacrifice à la Nation.
« Si l’on veut devenir Français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigeons l’assimilation. Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. “J’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je vis comme un Français”, doit se dire celui qui devient français » (Sarkozy au meeting de Franconville, le 19 septembre 2016)
Ce sont les faux Kellerman, et ils pullulent. Sarkozy nous ressort le coup des « ancêtres gaulois », essayant de titiller une fibre qu’il s’est appliqué à détruire pendant les cinq années de son mandat (2007-2012), en promouvant concrètement les nationalismes israélien et américain. La préférence antinationale, il fallait oser !
- Les trois cavaliers de l’Apocalypse israélo-américaine
Sa quête de l’« identité » nationale n’aura été que le faux nez de la perte de souveraineté. Toutes ses décisions de politique extérieure sont allées dans le sens d’une démolition de l’État, de la Nation, de sa diplomatie, de son poids et de son image dans le monde. Flanqué des Princes Kouchner et BHL, ce Romain déguisé en Gaulois mettra un quinquennat seulement à démolir l’œuvre du général De Gaulle, déjà bien entamée avant lui. Sa succession, dans le domaine de l’anti-France, sera assurée par le pathétique trio Hollande-Valls-Fabius, dont les mots nous manquent pour qualifier la trahison.
Tant qu’on y est, descendons d’un étage encore, pour atterrir sur la brouille Belkacem/Wauquiez. Le ministre de la Destruction de l’école s’en prend au président de la région RAA (Rhône-Alpes, sans oublier Auvergne sinon panpan cucul), qui a osé remettre en cause la pulvérisation du cloaque sorossien de Calais en pleins de petits Calais. Chaque région doit avoir droit à sa louche d’huile de ricin mondialiste ! Un remède oligarchique destiné à guérir du fascisme et du racisme... On a plutôt l’impression que c’est l’effet inverse qui est recherché...
La réponse de la collégienne ne manque pas de harissa :
.@najatvb à propos de Laurent Wauquiez : "Quel mépris que de ne proposer à nos concitoyens que la haine et la peur" pic.twitter.com/tsxQxwLpKX
— iTELE (@itele) 20 septembre 2016
Notez l’expression « une terre de résistance, une terre d’accueil », que seul un esprit qui n’a peur de rien, et surtout pas des incohérences, peut prononcer. Et on précise l’enjeu, pour ceux que la politique régionale gonfle : Najat compte bien s’installer à la mairie de Villeurbanne après le naufrage présidentiel programmé de 2017, pour piquer un jour la région à Wauquiez, et rebondir au niveau national, où elle se voit un destin. N’est-elle pas la favorite du président ?
Kellerman, au secours, ils sont devenus fous !