Ce jeudi 15 septembre 2016, Trévidic réitère ses menaces contre la France (dit comme ça c’est plus clair), Brighelli décortique la nouvelle lubie de Belkacem, la mixité sociale dans les collèges calculée par logiciel, et le procès de la plage de Sisco est un test national.
Récapitulons : Trévidic, qu’on ne présente plus, tellement il se démultiplie dans les médias, d’ailleurs les observateurs attentifs auront remarqué qu’on ne voit plus Kepel, mais qu’on voit d’autant plus Trévidic, il y aurait donc un rapport de cause à effet, ou une petite relation simple du type (n, 1-n), n’est-ce pas, à propos de laquelle on est en droit de se demander si Kepel ne serait pas grillé, ou ne s’est pas grillé, dans sa tentative de détacher le terrorisme islamiste de toute influence oligarchique, alors que ça crève les yeux en Syrie, que les preuves abondent, que même un très mainstream Pierre Conesa concède que bon, l’Arabie saoudite et le Qatar financent deux branches du terrorisme, parties à l’assaut de l’Irak et de la Syrie, branches dont nous sommes les alliés objectifs sur le terrain, donc comment ne pas lier les attentats sur le sol français et le gouvernement français ?
Tout cela pour dire que Trévidic nous promet 10 ans d’enfer, mais qu’il ne sert à rien d’incarcérer les fichés S, et les revenants de Syrie, qui vont commencer à affluer, parce que voyez-vous, l’état de droit.
Ah bon ? On est en guerre, vous le dites vous-même, et l’état de droit, qui fonctionne grosso modo correctement (on va pas chipoter) pour un pays en paix, une fois que ce dernier est en guerre, il ne faut surtout pas y toucher ? Non mais comment peut-on vendre ça aux gens, sans avoir honte ? L’état de droit, s’il faut le transformer en État de non-droit, pour la sécurité des gens, eh bien allons-y, nous on s’en bat les olives de l’état de droit, si c’est pour éviter des Bataclan et des Nice, des 130 morts ici, des 86 morts là. Parce que nous, on y pense tous les jours, à ces morts.
Voilà pourquoi Trévidic, mandaté pour porter ce discours à la fois illogique et mensonger, va disparaître comme Kepel. Celui qui fait corps avec le mensonge disparaîtra avec lui. C’est pas dans les Évangiles, mais ça aurait pu. En attendant, pour les défenseurs de l’état de droit contre la sécurité des Français, n’oubliez pas ces paroles du Christ, à peine transposées : l’état de droit est fait pour le citoyen, pas le citoyen pour l’état de droit.
Mixité sociale terroriste
On vous parlait hier de l’astuce de Cazeneuve pour faire en sorte que les clandestins envoyés par Soros ne soient pas trop voyants dans le pays. Il a décidé, ce génie, de les disséminer un peu partout, surtout là où les gens ne sont pas bien au courant de l’ingénierie grand format que l’oligarchie leur inflige. On mobilise qui une salle de sport, qui un bâtiment public, qui un château, et on dispatche en douce les migrants par petits tas de 100 dedans, ni vu ni connu j’t’embrouille. On évite l’Île-de-France et la Corse, pour des raisons de résistance trop visible ou trop forte, et on arrose. 10 000, 12 000, 30 000. On n’en est pas au rythme des Allemands, mais eux ont une démographie à combler, pas nous. Pourquoi vous reparler de ça ? Parce que ce système de saupoudrage hypocrite ressemble étrangement à la nouvelle décision de l’Éducation nationale, magnifiquement incarnée par la fée Najat, qui impose brutalement la mixité sociale – qui serait la solution à tous les problèmes de l’école, lol – aux collégiens et à leurs familles par le truchement d’un logiciel de calcul.
« Maintenant la question c’est comment on fait », lance Belkacem à 12’14, avant une liaison acrobatique « mille-s-exemples », suivi du lucide « parce que la mixité sociale ne se décrète pas » (la vidéo date du 12 janvier 2016) :
En gros, un cerveau central va calculer combien de petites têtes blondes et combien de petites têtes brunes (ne soyons pas hypocrites, vous voulez bien ?) vont se retrouver dans tel ou tel établissement. Histoire de déjouer les stratégies d’évitement des parents, qui, curieusement, ne veulent pas que leurs bambins se retrouvent à 36 dans une classe techno de 36 nationalités. Les parents ont de ces pudeurs… Ceux qui s’élèveraient contre cette mesure seraient évidemment aussitôt taxés de racisme, ou d’anti-mixitisme social, si l’on ose le barbarisme. On pourrait dire mélangisme, mais c’est connoté.
Nous sortirons un peu de la polémique en écrivant que Belkacem n’est utilisée que pour cela, une tactique de contre-feux médiatiques quasi-quotidiens inspirée par Hollande, qui n’a plus que des pétards à lancer aux chiens des médias pour les détourner de l’essentiel, et du dérangeant : le chômage de masse accepté (encouragé ?), le terrorisme sous faux crapaud (on change le terme comme ça le logiciel de scan-délation de Rudy IIIe Reichstadt n’y verra que du feuj, ha ha, à malin, malins et demi), et la destruction programmée de la Nation, via l’UE et le gouvernement mondial, pas encore constitué, mais en voie de.
Sous la plage de Sisco, les pavés
Les dirigeants nationalistes du Conseil exécutif et de l’Assemblée de Corse Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, et le maire PS de Sisco Ange-Pierre Vivoni, ont lancé un appel commun au calme : « Il est essentiel que l’audience se tienne dans un contexte serein et apaisé, dans et hors du palais de justice. » (francetvinfo.fr)
Tenez, un exemple de cet assemblage d’événements qui vont tous dans le même sens, le mauvais, pour les Français. Le procès des protagonistes de la bataille de Sisco, cette plage où des Maghrébins et des Corses en étaient venus aux mains, va avoir lieu, à Bastia, et ne sera donc pas « dépaysé ». Ça va donc chauffer, au palais de justice.
Ce micro-événement devenu macro-événement national, est-il lourd de symboles, ou juste monté en épingle par calcul ? Si oui, par qui ? On sent bien qu’il ne s’agit pas que d’un petit accrochage entre deux Corses et trois frères marocains, qu’un procès se profile entre Français et immigrés. Les deux communautés sont devenues méfiantes, s’évitent, se regardent de loin. Voulu, pas voulu, évitable, inévitable, toujours est-il que c’est là. Laboratoire de la France qui vient, ou de la France de Zemmour ? Là aussi, à défaut de pronostics, on laisse l’histoire décanter le nœud de couleuvres.
Deviner les mouvements profonds de l’histoire, et des événements qui la constituent (même si on sait très bien que l’Histoire est tout sauf une suite d’événements), est un sport très prisé des intellectuels, mais un sport casse-gueule. Tout n’est pas prévisible, tout n’est pas calculable, et les ingénieries les mieux montées peuvent se casser la gueule du jour au lendemain, ou alors faire voir leur visage – ou leurs fesses –, dans un moment d’inattention. La fuite ou la faille est vite bouchée ou recouverte mais, l’espace d’un instant, le public a vu, et imprimé, à toute vitesse, ce qu’on lui cachait. Ce sont ces moments que nous guettons, les trous dans le discours officiel, les choses qui ne collent pas. Ou qui collent trop bien.