Après les palaces, l’immobilier de luxe, les commerces du même nom et le foot parisien, l’émirat du Qatar compte investir dans nos banlieues.
Certes, le tour de table n’est pas encore bouclé, mais du côté Qatari, on avance le chiffre de 100 millions d’euros. Il ne serait question, nous assure-t-on, que de business, les fonds servant à financer – dans ces espaces qu’en d’autres circonstances on appelle « zones de non-droit » – des projets qui ne trouvent pas à s’épanouir faute de moyens. Rien de plus. Et bien mal pensant qui soupçonnerait d’autres visées.
Pour faire taire les esprits chagrins, on assure que la manne pétrolière débordera des cages d’escalier pour aussi inonder les zones rurales. Péquenauds et cailleras, même combat. Soit une caution bien franchouillarde pour « blanchir » ce qui apparaît pourtant comme de la discrimination positive.