Dans l’ombre imposante du State Farm Stadium (Glendale, AZ), l’atmosphère est au recueillement ce dimanche après-midi, alors que des dizaines de milliers d’Américains se pressent pour rendre hommage à Charlie Kirk, le fondateur charismatique de Turning Point USA, assassiné il y a douze jours lors d’un événement à Orem, dans l’Utah. Ce qui devait être une cérémonie solennelle s’est mué en un rassemblement massif, dépassant toutes les attentes, avec des estimations de la police locale oscillant entre 200 000 et 300 000 participants – un chiffre qui évoque les foules d’un Super Bowl plutôt qu’un adieu funèbre.

Dès les premières heures du jour, les files d’attente s’étiraient sur des kilomètres autour du stade, bondé à pleine capacité dès 8 heures du matin. Les portes, ouvertes à 8 h, ont dû fermer prématurément, forçant les organisateurs à rediriger une partie de la foule vers l’arène voisine de Desert Diamond, elle aussi rapidement saturée. Parmi les premiers arrivés, des familles entières venues de tout le pays, arborant des casquettes MAGA et des pancartes proclamant « We Are The Storm » – un cri de ralliement emprunté aux cercles conservateurs les plus militants.

« Charlie n’est pas mort ; il est immortel », lance une supportrice du Nevada, émue aux larmes, tandis que des bénévoles de Turning Point USA inscrivent en urgence plus de 1 200 nouveaux électeurs républicains. La sécurité, d’un niveau inédit – comparable à celle d’un sommet international –, quadrille le périmètre : agents du Secret Service, SWAT, drones de surveillance et même des jets militaires survolant Phoenix pour sécuriser l’espace aérien. L’espace est interdit aux sacs, même transparents, et les services médicaux ont déjà traité une trentaine de personnes pour coup de chaleur et déshydratation dans la fournaise de l’Arizona.

Au milieu de cette marée humaine, des contre-manifestants isolés, comme l’activiste transgenre Britney Erica Austin, alias Sumayyah Dawud, ont été signalés, ravivant les tensions politiques qui ont précédé la mort de Kirk.

À l’intérieur, sous les projecteurs et les bannières géantes ornées de son portrait, la cérémonie baptisée « Building a Legacy, Remembering Charlie Kirk » a débuté à 11 h locales (19 h en France). Des chorales évangéliques ont ouvert le bal avec des hymnes chrétiens, emplissant l’antre des Cardinals d’une ferveur quasi-religieuse.

Non seulement la mort de Charlie Kirk a renforcé les mouvements conservateurs et patriotes dans le monde, mais elle a même réussi à réunir de nouveau Donald Trump et Elon Musk. Un drame pour les gauchistes et les commentateurs de plateau :

Après, entre autres, Tucker Carlson, Tulsi Gabbard, RFK, Trump Jr puis le vice-Président JD Vance, ce fut au tour d’Erika Kirk. La tout juste veuve de 36 ans et mère de leurs deux jeunes enfants, la voix brisée mais résolue : « Charlie nous a appris à ne pas reculer. Sa flamme brûle en chacun de nous ». Son intervention, retransmise en direct sur Fox News, CNN et MSNBC, a été saluée par des ovations prolongées.

Dans un discours particulièrement émouvant dont la sincérité n’était naturellement pas feinte, la femme de Charlie Kirk annonça, la voix brisée mais sans faiblir, que, comme le Christ avait pardonné à ses bourreaux, elle pardonnait au meurtrier de son mari.

Loin des hypocrites bigoteries des uns ou des théories amphigouriques des autres, un exemple implacable de christianisme pratique. Un de ces moments bouleversants qui nous hantera pour longtemps – et nous fera réfléchir :

Puis ce fut l’arrivée du président Donald Trump, acclamé par un public bien sûr déjà conquis. « Nous ne reculerons pas. Nous ne serons pas intimidés. Charlie a réveillé un géant en chacun de nous ». Son discours, ponctué de références à la liberté d’expression et à la « guerre culturelle », a été lui aussi interrompu par de nombreux applaudissements.

Devant une foule de plus de 70 000 personnes à l’intérieur du stade, il a rendu un hommage vibrant au fondateur de Turning Point USA, le décrivant comme un général dans la guerre pour l’âme de l’Amérique. Trump a célébré l’héritage de Kirk, crédité d’avoir galvanisé la jeunesse conservatrice et d’avoir dopé la participation républicaine en 2024, tout en lui promettant une médaille présidentielle posthume (la plus haute distinction civile) pour honorer son « courage indomptable ».

Ce mémorial, diffusé en streaming sur Rumble et les grandes chaînes, dépasse le cadre d’un simple enterrement pour devenir un catalyseur. Kirk, qui avait transformé Turning Point USA en une immense machine mobilisant la jeunesse chrétienne conservatrice, laisse un vide béant – et un appel à l’action.

Alors que le soleil se couche désormais sur Glendale, les organisateurs estiment que le bilan des inscriptions électorales pourrait avoisiner les 2 000, un hommage concret. En Arizona, terre natale de Kirk, le deuil se mue en détermination : l’Amérique conservatrice, frappée au cœur, se relève plus unie que jamais. Et le fait avec une grande classe, et une particulière dignité.

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La version intégrale

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La gauche et les médias n’ont donc rien compris

Jamais les derniers pour se déshonorer, les médias, les people et les gauchistes en général, sont très contrariés par l’assassinat de Charlie Kirk. Car cet assassinat les accuse comme étant ceux qui ont créé les conditions du crime après des décennies de haine contre le camp conservateur. Cela les place désormais dans la situation inconfortable de la bête blessée qui adopte une attitude défensive de survie. Comme le dit Alain Soral, ils ne sont plus que la lumière résiduelle d’une étoile déjà morte.

La meilleure conclusion, faisant écho à cette métaphore de la lumière d’un astre déjà mort, est peut-être celle d’Elon Musk :