Cent-un salariés du magasin Sephora des Champs-Elysées (VIIIe) ont assigné ce vendredi en référé les syndicats du commerce de Paris, qui ont obtenu en justice lundi la fermeture à 21 heures du parfumeur, propriété du groupe LVMH, au lieu de minuit ou une heure du matin.
La juge des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Paris a toutefois mis l’accent sur le fait que l’affaire avait été jugée en appel et que le référé n’était pas « une juridiction de recours ».
Les avocats respectifs des salariés et de la direction de Sephora ont fait valoir que le personnel travaillant le soir allait subir « une atteinte immédiate au contrat de travail » à cause de l’action de l’intersyndicale du commerce, le Clic-P (CGT, CFDT, FO, Seci-Unsa, SUD et CGC).
Dans la salle d’audience, dite « chambre des criées », une soixantaine de salariés étaient venus assister aux plaidoiries, vêtus de leur uniforme, un tee-shirt noir avec la marque inscrite au dos. Une trentaine de représentants syndicaux étaient également présents.
Les avocats ont également contesté la légitimité des syndicats du commerce, leur reprochant de n’avoir aucun représentant parmi les salariés du magasin des Champs-Elysées. Ils demandent au tribunal « condamnation des organisations syndicales à 100 000 € d’astreinte par jour et par organisation pour tout acte direct et indirect susceptible d’entraîner la modification de leur contrat de travail ».
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