L’enquête avance et deux premières personnes ont été mises en examen ce mardi dans l’affaire du nouveau trafic de viande de cheval impropre à la consommation. Quatre personnes avaient été déférées dans la journée devant la justice.
Les investigations portent à ce stade sur 200 bêtes qui seraient entrées dans le circuit de consommation après être passées dans les laboratoires Sanofi, mais le scandale s’annonce beaucoup plus important. L’information judiciaire avait été ouverte début novembre 2013, à la suite d’une dénonciation anonyme dans l’Aude, pour « tromperie, faux et usage de faux, corruption et association de malfaiteurs », pour des faits ayant débuté en mai 2011.
4 personnes déférées mardi, 6 auditionnées mercredi
Quatre « maquignons » (marchands de bestiaux), sur les 21 personnes interpellées lundi dans onze départements du sud, devaient être déférés ce mardi à la juge d’instruction Annaïck Le Goff, du pôle santé, qui en a mis deux en examen. Mercredi, la magistrate entrera dans le vif du sujet en auditionnant l’instigateur présumé du réseau basé à Narbonne, quatre vétérinaires qui signaient des certificats, parfois sans même avoir vu les animaux concernés, et enfin un informaticien faussaire. Les 11 autres personnes ont ou vont être remises en liberté mais seront reconvoquées ultérieurement.
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