En février 2012, Thomas Hollande, fils du président François, cofondait avec Virginie Martin (du think tank Terra Nova) et Pierre Lénel (« sociologue » au CNRS) le « laboratoire politique » intitulé « Think Tank Different ».
L’objectif du nouveau think tank, comme le précise son édito, est de promouvoir une « théorie Queer de l’espace public ». Il s’agirait de revisiter la théorie Queer de Judith Butler en appliquant notamment la grille de lecture « trans » à toutes les sphères de la vie publique.
En d’autres termes : toutes les frontières doivent être dépassées, avec pour modèle la transgression des frontières sexuelles par les « trans ». Les frontières professionnelles, religieuses, culturelles, linguistiques, nationales, etc., doivent tomber pour laisser place à la « transversalité », seul paradigme permettant à chacun de s’orienter dans le « nouveau monde »...
Think Tank Different a donc pour objectif de déconstruire tous les repères, dans la lignée de la french theory de Foucault, Deleuze ou Derrida. Le « laboratoire politique » de Thomas Hollande entend ainsi dépasser « l’universalisme à la française » qui, selon lui, en assimilant les étrangers par exemple, les rend « invisibles »... Un vrai crime de lèse-Diversité s’il en est !
L’argument idéologico-historique à la base de cette rhétorique redoutable au service du mondialisme est donné noir sur blanc (sans jeu de mots) dans l’édito-charte du think tank :
« La théorie Queer se situe donc au-delà des oppositions entre cultures centrales colonisatrices dominantes et des cultures colonisées dépendantes et marginales. »
Alors que Papa et sa première dame avaient indiqué le « droit » chemin en dépassant les frontières du mariage – probablement trop arbitraires et archaïques, pas assez « trans » –, le petit Thomas semble, lui, suivre la même voie avec brio. Quatre mois après la création de Think Tank Different, Hollande junior s’en allait en effet réconforter Maman aux côtés de Bruno Julliard (à 1’35) :
Bruno Julliard avait effectué son coming out un an plus tôt et allait devenir, en juillet 2012, adjoint à la Culture auprès du maire de Paris Bertrand Delanoë.
Nul doute qu’en si précieuse compagnie, l’entreprise de déconstruction de Thomas Hollande est sur de bons rails !