La promotion de « Nuit debout » est assurée par une agence de presse alternative, Taranis News. Celle-ci est liée à un réseau soutenant la politique étrangère états-unienne et Israël.
Deux médias en particulier ont couvert le mouvement de contestation du projet de loi El Khomri sur la réforme du Code du Travail français (« Nuit debout »), dès son origine et au plus près de l’action : Russia Today et la petite agence de presse alternative Taranis News.
Pendant un temps, à la suite de menaces, le correspondant de RT a été contraint de suspendre sa couverture des événements, laissant un quasi-monopole à Taranis News.
Pratiquant un journalisme très engagé Taranis News (ex-Rennes TV) s’inscrit clairement dans la mouvance anti-fasciste et de l’extrême gauche.
Son fondateur et gérant Gaspard Glanz, 29 ans, a travaillé pour des organes d’information aussi divers qu’Antenne 2, Rue 89, Canal+, l’AFP et l’agence de presse russe Ruptly. Gaspard Glanz a couvert en particulier les affrontements autour du sommet de l’OTAN à Strasbourg et du camp de réfugiés de Calais ainsi que ceux de Notre-Dame des Landes et de Sivens.
Il est à noter que Gaspard Glanz rédige régulièrement des articles pour la très atlantiste agence de presse Vice France spécialisée dans la production de contenus à destination des jeunes.
Vice France est une émanation de Vice News, chaîne d’information mondiale produisant des articles et des documentaires. Cette chaîne s’est notamment distinguée pour sa couverture de la contestation des régimes vénézuélien et ukrainien où elle épouse les orientations de la politique extérieure états-unienne.
Cette ligne éditoriale n’a rien de surprenant : Vice News appartient à Vice Media dont les propriétaires sont notamment The Walt Disney Company, Time Warner et 21st Century (Robert Murdoch).
Gaspard Glanz est propulsé « journaliste préféré de la génération Nuit debout » par le site français d’information en ligne StreetPress qui lui consacre un portrait hagiographique. Il est à noter que comme ses confrères de Vice News, StreetPress épouse les orientations de la politique étrangère US avec une très nette inclination pro-israélienne.
Le directeur de la rédaction de StreetPress n’est autre que Johann Weisz, ancien journaliste dans les très sionistes Proche-orient.info (site aujourd’hui disparu qui était financé par l’État d’Israël) et Radio Shalom. À ses débuts StreetPress, partageait en outre les locaux de l’ONG Bibliothèques sans frontières, financée en partie par Alexander Soros, fils de l’omniprésent George Soros, et par la Ford Foundation. À l’initiative de l’ambassade d’Israël à Paris, Proche-orient.info et StreetPress ont participé par le passé avec beaucoup de mauvaise foi à une campagne de presse contre le Réseau Voltaire.
Ainsi il apparaît que l’une des figures de proue du journalisme alternatif français est indirectement financée par Mickey, tandis que la famille Soros lui tresse des louanges. Décidément le logo de Taranis News — la face noire d’un requin — n’est pas usurpé.