Des combattants de l’État islamique en Irak et au Levant [drapeau en illustration], mouvement islamiste affilié à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, auraient exécuté une cinquantaine de personnes, dont des militants et journalistes antérieurement enlevés, rapporte mardi le journal Los Angeles Times se référant à des militants locaux.
Selon la source, des islamistes ont publié sur la Toile des photos et des vidéos montrant des personnes tuées par balle ou décapitées. D’après certaines informations, les islamistes auraient exécuté une cinquantaine de personnes, dont des correspondants de la chaîne Shada TV.
L’ingénieur Abu Hamzeh, cité par la source, indique que les commandos ont procédé aux exécutions dans les locaux d’un hôpital pédiatrique de la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie.
Le rapport d’Amnesty International publié en décembre dernier fait état de nombreuses violations des droits de l’homme commises dans les prisons clandestines contrôlés par le mouvement de l’État islamique en Irak et au Levant. Il est précisé que les islamistes procèdent à des tortures et exécutent les détenus, y compris des enfants. Ces prisons enferment notamment des « auteurs des crimes contre l’islam », dont des fumeurs et des journalistes étrangers couvrant le conflit syrien.
Depuis mars 2011, la Syrie est secouée par un conflit armé entre les forces gouvernementales et les groupes armés de l’opposition. D’après les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 100 000 morts.