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Suisse : le parquet fait appel et demande de la prison ferme contre Alain Soral pour "homophobie"

Note de la Rédaction

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Le Tribunal de Lausanne avait condamné l’essayiste franco-suisse pour diffamation mais n’avait pas retenu de discrimination à l’égard d’une journaliste traitée de « grosse lesbienne ». Le Ministère public annonce un recours au Tribunal cantonal.

 

« Le Procureur général Éric Kaltenrieder a déposé une déclaration d’appel contre le jugement rendu le 16 décembre 2022 par le Tribunal de police. Il estime que les faits reprochés à Alain Soral, outre la diffamation pour laquelle il a été condamné à des jours-amende, sont bien constitutifs d’infraction de discrimination et incitation à la haine et requiert à ce titre une peine privative de liberté ferme de 3 mois. » Dans un communiqué diffusé mardi matin, le Ministère public vaudois a annoncé qu’il allait faire un recours au Tribunal cantonal contre le jugement rendu en décembre dernier par le Tribunal de police de Lausanne.

D’abord condamné par ordonnance pénale à trois mois de prison ferme pour discrimination et incitation à la haine ainsi qu’à 30 jours-amende pour diffamation à l’encontre d’une journaliste de la Tribune de Genève et de 24 Heures, l’essayiste français avait fait opposition. Jugé en décembre par le Tribunal de police de Lausanne, Alain Soral a été acquitté de l’accusation de discrimination après avoir traité la journaliste de « Grosse lesbienne ».

« Le Ministère public maintient son appréciation : les propos de M. Soral sont homophobes et tombent sous le coup de la loi qui protège la dignité humaine et l’égalité entre les êtres humains. Il est primordial que le Tribunal cantonal tranche cette question et établisse une jurisprudence », a soutenu Éric Kaltenrieder, nouveau procureur général du canton de Vaud. Son prédécesseur, Éric Cottier, avait instruit l’affaire. En première instance, juste avant son départ à la retraite, il avait requis la condamnation du prévenu pour diffamation et incitation à la haine. « Dans une société démocratique, même si la liberté d’expression a des limites, on ne peut pas répondre par une sévérité extrême à des propos extrêmes », avait retenu Malika Turki, la présidente du Tribunal de Lausanne.

 

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