S’il faut définir un "mode de vie européen"...
D’abord, il faut se pencher sur le mode de vie des peuples venus des steppes pontiques (culture de Yamna), appartenant aux haplogroupes R1a, R1b et autres. Et de ce mode de vie, seuls deux grands marqueurs sont encore visibles :
l’usage de langues indo-européennes, issues du proto-indo-européen. Ces langues ne sont pas propres à l’Europe puisque le sanskrit en est aussi une. Les religions des indo-européens, elles, ne sont leur sont pas spécifiques : tous les paganismes ne sont qu’une grande variation autour de constantes commune à l’humanité entière. Mais la langue, oui, est une singularité.
l’importance du blé, dans l’alimentation. Là encore, le blé est cultivé ailleurs, mais la base de l’alimentation des indo-européens est le pain de blé, ce n’est ni le riz, ni le maïs, ni le mil.
Ensuite, l’Europe d’aujourd’hui, du Portugal à la Finlande et de la Russie à l’Irlande, est marquée par la religion chrétienne. D’autres régions du monde le sont aussi, mais comme pour la langue et le blé des indo-européens, pas un pouce de territoire européen qui n’ait porté l’empreinte chrétienne (de plus ou moins longue date mais globalement une empreinte ancienne).
L’architecture romaine est aussi une propriété européenne, une marque des européens. C’est une architecture inspirée de la Grèce mais diffusée par la romanité et même après la chute de l’empire. Là encore de Dublin à Moscou et de Séville à Stockholm, les mêmes frontons, les mêmes corniches, les mêmes colonnes.
Enfin, pour ce qui est de la pensée scientifique issue de la philosophie grecque, elle s’est diffusée exclusivement dans les élites, mais accordons qu’à l’époque moderne, toutes les élites européennes y avaient été éduquées. Pour le droit romain, l’influence est aussi très inégale selon les pays.
En résumé, s’il y a un "mode de vie européen", c’est : langues indo-européennes + blé + christianisme + façade romaines + hellénisation des élites
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