Les sous-traitants locaux du chantier nazairien STX sont confrontés à la concurrence de plus en plus forte de la mains-d’oeuvre étrangère. Le sujet est d’autant plus sensible en période de baisse d’activité.
Un intérimaire témoigne :
« J’en suis à cinq mois de chômage en 2011. 800 € pour vivre chaque mois contre 1 400 € d’habitude. Jusqu’à 2000€ avec les primes. Je travaille pour 12 à 13 € de l’heure. En ce moment, on me propose 9 €. Je ne peux pas accepter ça. »
Ce Briéron d’une cinquantaine d’années, habitué à voguer d’un employeur à l’autre sur les quais de Penhoët, à Saint-Nazaire, est formel : « Je me retrouve en concurrence avec la main-d’oeuvre étrangère. On les croise à bord. On discute avec eux. On sait bien ce qu’ils gagnent. »
Il montre aussi du doigt les syndicats « qui ne bougent pas, sous prétexte que c’est l’Europe ! »
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