Suite à un signalement en date de juillet 2012 à Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy, une enquête a été ouverte sur le groupe UMP au Sénat.
Des dotations financières versées à l’association Union républicaine du Sénat (URS) auraient été détournées. Le préjudice porte sur plus de 400 000 euros pour la période 2009-2012. Cette somme, en chèques, aurait ensuite été encaissée par plusieurs sénateurs.
Une autre association, le Cercle de réflexion et d’études sur les problèmes internationaux (Crespi) est également dans la ligne de mire, pour un montant qui n’a pas été divulgué.
Alors que l’affaire Bygmalion secoue l’UMP et son chef, Jean-François Copé, le groupe au Sénat de ce parti moribond a démenti tout détournement de fonds publics :
Les versements effectués au profit de l’URS s’inscrivent dans le cadre de la libre administration des groupes politiques. Ils correspondent à la mise à disposition de moyens à ces sensibilités afin qu’elles puissent dans le respect de leur objet social respectif exercer leurs actions politique et législative en complément de l’action menée par le groupe UMP lui-même.