En France, il suffit d’allumer son poste de télévision, de voir les gens baisser le ton dès qu’ils prononcent le mot juif, de voir des hommes politiques perdre leur âme, leur sang-froid, leur dignité pour peu que le dernier citoyen de confession juive le somme de se justifier sur son orthodoxie sémitique ; de connaître les raisons pour lesquelles les radios, les artistes, les écrivains sont interdits de parole et les sujets tabous qu’on ne doit jamais aborder sous peine de mise à mort, pour se rendre compte de l’état d’assujettissement de la population, du haut en bas de l’échelle sociale. En Amérique du Nord, en Europe, les Blancs sont sous la domination totale de l’idéologie sioniste, et ils donnent des leçons, se récrient avec mépris parce qu’un homme acculé essaye lui aussi de s’en sortir et tout son peuple avec. Mr Abbas aura beau tout reconnaître, ainsi qu’il est dit dans cet article, tout ce qu’il dira se retournera contre lui. Chaque reconnaissance lui sera imputée comme un nouveau crime. Il faudrait qu’il se renie comme tous ces juges au mépris facile. Qu’il vende son âme, sa foi. Celle de son peuple. Ce vieux monsieur, usé par de longues années de luttes stériles, ayant vu beaucoup de cadavres, de pleurs, de désespoir, fait tout son possible, c’est-à-dire l’impossible. Israël ne veut pas de paix. Israël veut l’extermination totale des Palestiniens. Maintenant qu’ils sont enfermés, qu’on leur mesure la nourriture et l’eau, à quoi bon la paix ? Cela pourra continuer ad aeternam. Qui est-ce-que ça empêche de se goinfrer en désignant tel ou tel comme indigne ? Les Palestiniens finiront par s’éteindre de dénutrition, de désespoir comme des "cafards rendus fous". Les plus riches partent. Ils oublient vite, les riches, le pognon est si consolateur… Certains d’entre eux font la java avec leurs bourreaux en les portant aux nues, là-bas en Cisjordanie. Mais les meilleurs restent. Ils se battront jusqu’au dernier. Parce qu’ils n’ont pas le choix. Non parce qu’ils sont des surhommes. Ils ne sont que des créatures faillibles qui ont peur, mal, qui se trompent. Ce qui les maintient debout comme des hommes, cette colonne vertébrale qui les distingue des autres primates ne leur permet pas de s’affaler dans des poses simiesques. Alors s’ils trébuchent parfois, lassitude, de vieillesse, soutenons-les doucement par la pensée. Car nous sommes de la espèce : celle des hommes non des singes. Nous avons la même colonne vertébrale : l’Islam. Rien ne peut la briser.
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