La dernière chronique d’Éric Zemmour dans Le Figaro du 5 décembre, « Petits Blancs et bonnes consciences », a dépassé de nouveau le mur du çon.
Le niveau d’insanitude du gourou médiatique des temps qui puent, dans une double diabolisation dont il a le secret (des « femmes » en général et de « l’immigration arabo-africaine » en général), a été encore une fois explosé.
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Avec Soral, un bricolage de thèmes communs
Cette idéologie néoconservatrice a deux principaux pôles émetteurs :
l’un au cœur du paysage médiatique, habitué à caricaturer musulmans et Noirs ;
l’autre dans l’underground très actif d’Internet, préférant s’en prendre au « suprématisme juif » (selon l’expression d’Alain Soral dans son ouvrage avec Éric Naulleau, « Dialogues désaccordés », éd. Blanche/Hugo & Cie, novembre 2013, p.161).
Le héraut du premier pôle est Zemmour ; le héros du second, Soral.
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Y aura-t-il encore des gens de gauche pour réagir ? Pour (ré-)associer question sociale et problèmes sociétaux, luttes contre les inégalités et contre les discriminations, majorité et minorités, classes populaires et internationalisme, anticapitalisme et émancipation, combats contre l’islamophobie, contre la judéophobie et pour la laïcité… et pour faire du déploiement de la singularité de chaque personne un des axes principaux, avec la justice sociale, la durabilité écologique et l’idéal démocratique et libertaire d’autogouvernement de soi et des collectivités, d’une politique rénovée récusant tous les communautarismes (dont le nationalisme franchouillard et les intégrismes religieux) prétendant enfermer les individus dans une appartenance collective exclusive.
Ni Zemmour, ni maître ! Ni Soral, ni maître !
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