C’est là, vers la fin : La pétasse, idiote utile de la destruction libérale-libertaire, on dit que ce serait fait pour les femmes qui ont passé 55 ans.
Allons bon, c’est mon cas et j’ai laissé passer ça.
Normal, je suis ringarde, et je l’ai toujours été. Déjà au Lycée je devais faire semblant d’aimer le rock alors que j’aimais mieux la chanson française. Dans mon coin, des gens me font la gueule depuis que j’ai affirmé, publiquement, que « le mariage c’est pour un homme et une femme ». Je suis, depuis toujours et irrémédiablement, ringarde. C’est d’ailleurs pour ça que je fais de l’Histoire : l’attraction irrépressible pour le passé.
Alors comme ça je pourrais trouver sur le marché des joujoux susceptibles de m’aider à envoyer en l’air ?
J’achète. Si on m’en trouve un qui sache faire des bisous dans le cou, m’effleurer quand il passe, dédramatiser mes bévues et m’aimer même quand je me trompe. Un super sextoy qui aime rigoler, qui ne se moque pas quand je pleure, qui sache me serrer très très fort dans ses bras, qui me désire pour moi, rien que pour moi. J’achète.
Un sextoy qui devine ce qui va me chambouler, me faire lâcher prise, un truc, un machin sexuel (c’est bien ça, non ?) qui m’emmène au septième ciel, je prends, j’achète, j’en veux un.
Blague dans le coin, deux choses :
- quand j’ai compris que les médias ne voudraient jamais de moi, j’ai pleuré. Quand je vois ça, je comprends qu’il est des exclusions qui valent une légion d’honneur.
- Alors comme ça, les Françaises sont moins nombreuses que les Américaines et les Anglaises à s’offrir le gros machin boursouflé en plastique rose ? Vive la France et les Français !
Marion Sigaut