Le film Gainsbourg (Vie héroïque) est l’occasion de découvrir ou redécouvrir un homme qui somme toute aura marqué son époque.
Son père, pianiste et ancien pensionnaire des conservatoires de Petrograd et Moscou, fut le professeur de piano du petit Lucien.
Le répertoire classique pianistique constituera une base d’inspiration de Lucien devenu Serge, à tel point qu’il ira parfois jusqu’à mettre des mots sur des airs connus.
Gainsbourg n’est pas pour autant un plagiaire.
Il a su simplement choisir les accords du passé qui convenaient à l’époque dans laquelle il vivait, un peu à la manière de ce que fît Picasso en peinture.
Passage en revue des « morceaux inspirés » de Gainsbourg et de leurs inspirateurs :
1. Serge Gainsbourg, Initials B.B. :
Anton Dvorak, Symphonie n°9, 1er mouvement (à 2’04) :
2. Serge et Charlotte Gainsbourg, Lemon Incest :
Frédéric Chopin, Étude n°3, op.10 (utilisé également par JJ Burnel, The Stranglers, We were lovers) :
3. Serge Gainsbourg, My Lady héroïne :
Albert Ketélbey, Sur un marché persan (à 1’10) :
4. Jane Birkin, Jane B. :
Frédéric Chopin, Prélude n°4, op.28 (utilisé également par NTM, That’s my People) :
5. Serge Gainsbourg, Ma Lou Marilou :
Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano n°23, appassionata (à 1’50) :
6. Jane Birkin, Baby alone in Babylone :
Johannes Brahms, Symphonie n°3, 3ème mouvement :
7. Catherine Deneuve, Dépression au-dessus du jardin (version Serge Gainsbourg en concert ici) :
Frédéric Chopin, Étude n°9, op.10 en fa mineur :
8. Jane Birkin, Lost Song :
Edvard Grieg, La chanson de Solveig (à 0’36) (utilisé également par Wax Tailor, Sometimes) :
9. France Gall, Poupée de cire, poupée de son :
Ludwig van Beethoven, Sonate n°1, op.2 (de 0’42 à 1’00) :
10. Charlotte et Serge Gainsbourg, Charlotte for ever :
Aram Khatchaturian, Andantino :
11. Bonus - Serge Gainsbourg, Aux armes et caetera :