Selon un étudiant de Sciences Po qui s’est exprimé auprès de la presse, « une cinquantaine d’étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume » au moment où les forces de l’ordre sont entrées dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.
Nuñez a encore envoyé des pandores équipés comme pour aller à la guerre virer les étudiants qui occupent à nouveau Sciences Po en soutien au peuple palestinien
C’est le mythe de Sisyphe…
@LucAuffret pic.twitter.com/9Y5vXm0IL5— Marcel (@realmarcel1) May 3, 2024
Les principaux bâtiments de Sciences Po Paris avaient été fermés vendredi matin, par décision de la direction après une nouvelle occupation par quelques dizaines d’étudiants mobilisés pour Gaza, et la police bloquait la rue. Le Comité Palestine, qui a tenu un point presse en fin de matinée, a annoncé « refuser le compromis » proposé par la direction de Sciences Po Paris.
Des CRS sont déployés à l'intérieur de Sciences Po Paris pour expulser les étudiants mobilisés pacifiquement contre le génocide à Gaza
"On reste ici, on ne bougera pas" scandent les étudiants face à l'arrivée massive de CRS.
La Direction de Sciences Po s'acharne à refuser… pic.twitter.com/8SaHTfEvPD
— L'insoumission (@L_insoumission) May 3, 2024
« La fermeté est et restera totale », a fait savoir vendredi Matignon. « S’agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d’autres, des réquisitions par les présidents d’université ont été faites et les forces de l’ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier », a-t-on indiqué de même source, ajoutant, pour Sciences Po Paris, que Gabriel Attal avait « demandé l’intervention dès la réquisition de l’administrateur provisoire ».
[...] « Une réponse disproportionnée et sécuritaire », ont estimé deux étudiantes du Comité Palestine, qui regrettent par ailleurs l’absence d’« aide médicale » auprès des sept étudiants ayant entamé la veille une grève de la faim.
Les actions menées par des étudiants en soutien à Gaza ont lieu principalement dans des établissements Sciences Po à travers la France, mais peu au sein des universités. Aux États-Unis, les campus d’une quarantaine d’universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police.
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Aurore Bergé : « Soit ils sont incultes, soit ils sont antisémites »
Évidemment, Aurore Bergé reprend la fable des propagandistes de l’extrême droite israélienne sur les mains rouges à Sciences Po qui seraient une référence antisémite à une histoire que personne ne connaît et pas comme depuis toujours la dénonciation d’un massacre.
Quelle honte… pic.twitter.com/cpK5sNVT4g— Marcel (@realmarcel1) May 3, 2024
La reprise en main politique de Sciences Po
Najat Vallaud-Belkacem, Rima Abdul Malak, Aurélien Rousseau, Enrico Letta envisagés pour diriger Sciences Po Paris…
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas aller chercher la présidente démissionnaire de Harvard, Rokhaya Diallo ou Raul Castro ?https://t.co/cWhsGppEp8
— JS Ferjou (@jsferjou) May 3, 2024