Durant des décennies, le lobby du sucre finançait des études pour rejeter la faute sur le gras à propos du développement des maladies cardio-vasculaires.
Les études auraient dû alerter sur le rôle néfaste d’un aliment très prisé. Mais finalement, celui-ci s’en sortait. Et pour cause : des scientifiques auraient été payés pour dire que le sucre était loin d’être responsable des maladies cardio-vasculaires. Le magazine médical JAMA Internal Medicine révèle des rapports découverts par des chercheurs. En 1964, trois scientifiques de Harvard auraient reçu 6 500 dollars chacun – soit environ 45 000 euros actuels – pour changer leurs conclusions.
Rôle du sucre sous-évalué
Selon celles-ci, les principaux responsables des maladies cardio-vasculaires étaient la matière grasse, dédouanant aussi le sucre. À la fin des années 1950, le sucre avait pourtant été pointé du doigt.