de Saint-Martin-de-Ré en octobre 2015
C’est certain, poussés à cela par leur absence de responsabilités au sein de leur parti et l’incapacité commune à tous les politiciens à trouver des solutions à des problèmes qui en plus, pour la plupart, sont le résultat de leur incompétence professionnelle, et surtout d’une gestion des fonds publics visant exclusivement à s’octroyer à eux-mêmes toujours plus d’avantages, les politiciens français en mal de notoriété sont passés maîtres dans l’art de générer une tempête dans un verre d’eau.
Et certains vont même au-delà. Ils inventent carrément le fait qu’ils montent en épingle de la sorte et à cette fin, et cela en sachant pertinemment, que leur mensonge aura pour effet d’aggraver le problème auquel leur affirmation fallacieuse fait référence, à savoir soit en occultant les véritables causes du problème, et lieux et modes de son implantation, soit en amenant, par ce biais tordu, les autorités à gaspiller les ressources publiques humaines et budgétaires concernées, utilisées alors à cette fin inutile ou contre-productive, à la place d’être affectées à la résolution du problème.
Tel est le cas d’Olivier Falorni, député de Charente-Maritime.
Le 14 novembre 2015, il est venu, en tant que membre de la Commission d’enquête parlementaire sur les filières djihadistes, visiter la prison de Saint-Martin-de-Ré. Et là, ô miracle, il a « découvert », dans un des espaces couverts aménagés dans la cour de promenade des détenus, ce qu’il a appelé, je cite, « une mosquée clandestine ». Voilà. Et à partir de là, ATTENTION ! Branle-bas de combat ! Tout le monde sur le pont ! Arrivée à l’Assemblée nationale, cette soi-disant « mosquée clandestine » est devenue, lorsqu’il a en interpellé le ministre de la Justice, je cite à nouveau le va-t-en-guerre bonimenteur susnommé, « un centre de formation pour apprentis djihadistes », et avec la précision suivante : « à l’attention de détenus condamnés à de très lourdes peines ».
Ah merde !
Non parce que, bon, d’accord, c’est la vérité, la crainte du Général de Gaulle, opposée pour justifier les Accords d’Évian, et dont je vous ai reproduit la chute en sous-titre de cet édito, c’est la vérité, sa crainte est en passe de devenir effective : du fait d’une natalité « gauloise » quasiment en berne, comparée à celle « lapinesque » des populations venues d’Afrique du Nord, toutes de confession musulmane, son village, au Grand Charles, Colombey-les-Deux-Églises, est bel et bien en passe, inéluctablement en passe de s’appeler un jour Colombey-les-Deux-Mosquées. Amen.
Mais il faut être un fieffé menteur, un manipulateur d’opinion de première, et un arriviste viscéral, un extrémiste de l’arrivisme, et en cela extrêmement dangereux, pour avoir ainsi balancé à la tribune cette bombe médiatique artisanale de destruction massive.
En effet, sa soi-disant « mosquée clandestine », est en réalité constituée uniquement d’un exemplaire du Coran, qu’un détenu avait oublié dans un de ces espaces couverts. Oui, c’est ça et uniquement ça qu’il a « découvert », en réalité, le père Olivier Falorni.
Alors, OK, il est exact que placé dans des mains mal intentionnées, le Coran, comme d’ailleurs la Bible, la Torah ou Mein Kampf, peut s’avérer un outil hautement dévastateur, et faire office de manuel d’instruction dans « un centre de formation pour apprentis djihadistes », notamment auprès « de détenus condamnés à de très lourdes peines ». Car il est également rigoureusement exact qu’en prison, et tout particulièrement quand on purge une longue peine, on a du temps à tuer. Toutefois, ça fait quand même très peu, trop peu, juste un exemplaire du Coran, d’abord pour suffire à constituer « une mosquée clandestine », et pire encore pour considérer qu’il se suffit à lui-même, cet exemplaire du Coran, pour constituer « un centre de formation pour apprentis djihadistes », même entre les mains de détenus très vilains. À moins, bien sûr, qu’il s’agisse d’une édition spéciale, un tirage limité, et qui comporte, mon Capitaine, des instructions « Ad Hoc » en ce sens.
Cependant, cette spécificité n’apparaissant pas dans votre invective, cette possibilité doit être écartée.
Mais allez , soyons fous ! Faisons plaisir à ce Monsieur Falorni. Considérons qu’il fait bien partie d’une édition spéciale de cet acabit, cet exemplaire du Coran qu’il a miraculeusement « découvert », le plus haut fait d’arme, sans aucun doute, depuis Poitiers en 732, et c’était également un jeudi.
Pour que ce manuel du parfait terroriste puisse être, non pas nécessairement, allez, juste enclin à transformer un espace de détente, en « un centre de formation pour apprentis djihadistes », encore faudrait-il que les « détenus condamnés à de très lourdes peines » entre les mains desquelles il peut s’y retrouver, premièrement, soient tous des musulmans, et deuxièmement des candidats déclarés au Djihad.
Or, tel n’est nullement le cas en l’espèce, bien au contraire. Et cela, je le dis avec force !
Et si je suis recevable, et surtout bien fondé à vous dire avec force, que tel n’est nullement le cas, qu’en réalité aucun des détenus musulmans qui fréquentent cet espace de détente, tous condamnés, c’est vrai, à de très lourdes peines, n’est candidat au Djihad, si je peux vous dire cela, et avec force, c’est parce que, Monsieur Falorni tout court, moi, Germain Gaiffe-Cohen, époux Dati et Stranieri, veuf Dursus et Érignac, je figure au nombre des détenus qui fréquentent cet espace de détente.
Alors certes, la bande compte 93,5 % de musulmans, dont 74,8 % affirment n’être que très rarement en retard dans leurs prières, 5,5 % d’athées, dont certains sombrent parfois dans un catholicisme peu orthodoxe (il leur arrive de prier saint Haschisch), et 1% de juif, un juif déclaré, votre serviteur.
Et bien que, donc, seul et unique juif officiel de la bande, je peux vous certifier, « mon » rabbin (Éric-Meyer Aziza) à témoin, que mieux encore que le font ces enfoirés de mi-chrétiens, mi-athées pourtant « Gaulois » comme moi, bordel, tous ces très très méchants et très très vilains musulmans ont à mon égard, et sans exception, un comportement fraternel, 100 % dans l’esprit du Coran.
Bon d’accord, idéologiquement peu au fait que tout est bon dans le cochon, de la queue au menton, ils ne mangent pas de « Alouf », ni encore moins de porc, mais ça a un avantage « groin-anmoins » : ça en fait plus pour moi !
Blague à part, et hormis le fait qu’il a peut-être un intérêt personnel pécuniaire, ce Monsieur Falorni, à ce que ces espaces de détente (les fameux « casinos ») soient détruits et remplacés par un gymnase ou je ne sais quelle autre construction. Et on saura si pareil intérêt il a, si l’entreprise à qui le marché de cette nouvelle construction sera attribué, appartient à un copain à lui ou un membre de sa famille, ou si un pot de vin est « découvert » le moment venu. Hormis cette éventualité tout à fait possible, donc, puisque je le rappelle, dans cette sombre affaire, comme d’ailleurs dans tant et tant d’autres, le principal suspect est un politicien ; au-delà de cet intérêt personnel pécuniaire envisageable, quel est, au principal, l’effet éminemment néfaste du mensonge public, dont l’Olivier en question s’est rendu coupable ; des faits qu’il a commis sur le territoire national et à une date non couverte par la prescription, mais des faits qui hélas ne se sont pas qualifiés crime par la loi, ni même délit, excepté par une lecture de l’article 35 de la Constitution du 24 juin 1793 (d’application avec valeur de loi car non expressément abrogé), une lecture assimilant, à juste titre selon moi, tout élu national, au « Gouvernement » qui est visé par ce texte :
« Quand le Gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Veuillez excuser cette petite parenthèse : elle s’imposait s’agissant de rappeler aux « Y en a marre », qu’à la place de se contenter de râler, de simplement maugréer les politiciens, et de se satisfaire de dire qu’il faut les dégager, ils seraient bien inspirés de le faire, et en débutant par le député Falorni.
Car le voici, l’effet éminemment néfaste principal, du mensonge public dont il s’est rendu coupable.
En criant « Au loup ! », là où en réalité, prison de Saint-Martin-de-Ré, il n’y a nulle blanche colombe, c’est vrai, mais uniquement des brebis égarées, le député Olivier Falorni a de fait « mis le voile » sur les « mosquées clandestines » et les « centres de formation pour apprentis djihadistes », qui eux existent bel et bien en milieu carcéral, et dans des établissements pénitentiaires qui sont parfaitement connus comme abritant des mosquées et centres de « recrutement », plus exactement, de candidats au djihad. Et ces établissements pénitentiaires sont connus en tant que tels, tant par le ministre de la Justice et son collègue de l’Intérieur, que par le Premier ministre et le Président de la République.
Oui, du fait de ce mensonge public, qui a pour seul et unique objectif d’apporter un éclairage médiatique sur sa petite personne, minuscule mais avec une grande gueule, et l’appétit démagogique qui va avec, du fait de ce mensonge public du député Falorni, le ministre de la Justice, le ministre de l’Intérieur, le Premier ministre et le Président de la République vont pouvoir continuer à laisser ces « fermes » à terroristes servir leurs noirs desseins, à eux, les politiciens au pouvoir : fournir à l’État islamique les soldats qui viendront répandre « la terreur » sur le territoire de la République.
En effet, seule une France « terrorisée » peut permettre à François Hollande et Cie de se maintenir au pouvoir en 2017, en endossant à nouveau le costume du sauveur, comme le 13 novembre 2015.
Et cela va même plus loin ! Je les ai taquinés plus haut, mais les Français qui « en ont marre » d’être exploités et d’être pris pour des cons par les politiciens, ces Français, qui représentent bien 75 % de la population, ces Français sont en fait de plus en plus nombreux à vouloir le mettre en application, l’article 35 de la Constitution du 24 juin 1793. Et cela, les politiciens Français le savent.
Du coup, comme ils savent également, l’Histoire l’a prouvé à maintes et maintes reprises, que quand sentiment de terreur il y a au niveau national, le peuple a ce réflexe stupide, de faire corps et bloc derrière les gens qui sont au pouvoir, une France « terrorisée » est le seul et unique cas de figure dans lequel les politiciens, tous, de droite comme de gauche, ces gens qui sont au pouvoir depuis plus de 30 ans maintenant, peuvent s’y maintenir encore pendant un temps plus ou moins substantiel, et éviter ainsi la Révolution armée, qui sinon va les en chasser inéluctablement, une occurrence en laquelle ils paieraient de leurs vies d’avoir « tué » le pays, cela davantage par leur bêtise abyssale que par leur malhonnêteté intrinsèque ; et c’est bien là la partie la plus triste de ce triste constat.
Aussi, et bien qu’il mériterait pleinement que je le fisse, je vais terminer cet édito, non pas en disant à Olivier Falorni, qu’il peut aller se faire couper les cheveux, plutôt par un serment, un serment qui, ma foi, correspond parfaitement, pour illustrer l’absence démontrée de toute crédibilité qu’on peut donc accorder aux dires du terroriste du discours politique tronqué qu’est cet obscur parlementaire, pourvoyeur de fausses données sur la prison, et qu’on devrait dès lors mettre « à l’ombre ».
Il s’agit du serment que prêtent, à l’ouverture et à la fermeture de chacune de leurs séances curatives, d’ex-moines cisterciens, alcooliques repentis et convertis à l’islam, serment par lequel ils affirment haut et fort, dieu et une ex-maîtresse commune à eux tous à témoins, et à qui veut bien les croire, qu’ils ont renoncé à la bibine :
Wou’ Allah la Dîme, sur la tête à Nadine : je ne bois que de la grenadine !