L’ancien n°1 de l’unité anti-terroriste de la gendarmerie française, Paul Barril, s’est rendu aux forces de l’ordre après s’être un temps retranché dans son domicile d’Antibes, sur la Côte d’Azur.
Il menaçait de mettre fin à ses jours. L’homme s’était retranché dans son domicile, armé d’un fusil de chasse. Il avait menacé de se suicider avant de se rendre.
Âgé de 68 ans, l’ancien gendarme est connu pour avoir été mêlé à divers scandales sous la présidence de François Mitterrand, qui lui avait confié la création d’une cellule anti-terroriste à l’Élysée après un attentat sanglant contre la communauté juive en 1982.
Cette cellule sera au cœur des révélations sur les "écoutes de l’Elysée", qui ont terni les dernières années du second septennat de François Mitterrand.
Paul Barril avait été également fortement impliqué dans l’affaire dite "des Irlandais de Vincennes".
Poursuivant sa carrière dans le privé, il crée plusieurs sociétés dans le domaine de la sécurité et du conseil, réalisant des "missions" auprès de plusieurs dirigeants africains, ce qui ne manque pas d’alimenter les rumeurs autour de ses véritables activités.
Il est notamment mis en cause par certains pour le rôle qu’il aurait pu jouer dans la préparation du génocide rwandais.