Les « frémissements » économiques ressentis par le locataire de l’Élysée, pronostiquant une « inversion de la courbe du chômage » en 2013 puis « le retournement économique » en 2014 n’étaient que balivernes : l’Insee a livré son estimation du PIB de la France pour le premier trimestre 2014 : 0 %.
La plupart des experts avaient prédit une croissance de 0,1 %. Or, tous les moteurs de la croissance sont à l’arrêt. L’investissements des entreprises a baissé de 0,5 % et la consommation des ménages également.
Michel Sapin, le ministre des Finances, a déclaré le plus sérieusement du monde que cela conforte le gouvernement dans sa politique :
Son collègue au Travail, François Rebsamen, a tenu le même discours serein :
« Avec 0 %, on ne crée pas d’emploi, on n’en perd pas forcément mais on n’en crée pas. »
Le gouvernement a basé son budget sur une croissance de 1 % cette année.
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